CJ Egan-Riley

Quand un joueur sort de l'académie de Manchester City, on est en droit d'attendre une certaine élégance technique. CJ Egan-Riley, c'est ce pedigree. Mais ce n'est pas qu'une promesse. La saison dernière, il a été l'un des grands artisans de la montée de Burnley, au point d'être nommé dans l'équipe-type de Championship, un championnat réputé pour sa dureté. Le plus beau dans tout ça? Il est arrivé libre. Il a refusé un "contrat significatif" de son club pour nous rejoindre, séduit par le projet De Zerbi et la Ligue des Champions. C'est le signe d'un joueur intelligent et ambitieux.  

Son profil est celui du défenseur moderne : "solide et serein à la relance" , avec des statistiques de passes qui le placent dans le haut du panier. Sa polyvalence est un atout majeur, lui qui peut évoluer en défense centrale, sur le côté droit ou même en sentinelle. Pour un coach qui aime la flexibilité tactique, c'est du pain béni. Son principal axe de progression reste le duel aérien, où il n'est pas dominant. Son arrivée symbolise peut-être un virage dans notre stratégie de recrutement : plus malin, plus ciblé. On ne cherche plus seulement des noms, mais des profils à fort potentiel qui correspondent à une philosophie de jeu précise.  

On n'attend pas de lui qu'il soit le patron dès le premier jour. Il arrive pour apprendre, pour apporter de la concurrence et pour pousser la hiérarchie. Son défi sera de prouver que le calme et la maîtrise affichés en Angleterre peuvent résister à la fournaise du Vélodrome et à la pression des grands soirs. C'est un investissement pour l'avenir, un talent à polir. Mais au vu de son parcours, on a toutes les raisons d'être optimistes.