
Le point sur les extra-communautaires à l’OM : où en est-on vraiment ?
Les amis, la question revient à chaque mercato : notre Olympique de Marseille est-il limite côté extra-communautaires ? Avec les rumeurs et les changements de réglementation, pas toujours simple d’y voir clair. On vous propose d’y mettre un peu d’ordre, histoire de savoir exactement où on en est avant d’imaginer les prochaines recrues.
Le quota LFP et la nouvelle règle : bienvenue à l’accord de Samoa
Petit rappel pour ceux qui suivent le feuilleton de loin : en Ligue 1, chaque club a droit à quatre joueurs extra-communautaires, c’est-à-dire sans passeport UE ou équivalent. Mais attention, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne : les joueurs issus de certains pays africains, caribéens ou du Pacifique (les fameuses nations ACP) bénéficiaient jusque-là de la jurisprudence Kolpak, grâce à l’accord de Cotonou. Or celui-ci a laissé place, depuis novembre 2023, à l’accord de Samoa. Pour nous, ça change quoi ? Pas grand-chose, tant que les papiers sont en règle : ces joueurs ne comptent toujours pas dans le quota LFP si leur situation administrative colle.
Vous suivez ? Le système reste avantageux pour l’OM, qui a souvent un œil sur le marché africain.
Amir Murillo, Rowe et les autres : qui occupe une place ?
Dans l’effectif actuel, deux noms font souvent parler d’eux. D’abord Amir Murillo, le latéral panaméen, qui n’a ni passeport européen ni statut spécial. Pour faire simple : c’est le seul de l’effectif à occuper officiellement une place extra-communautaire. Un sur quatre, on est tranquille.
Et Jonathan Rowe ? Là, c’est un peu le piège. Le joueur a la double nationalité jamaïcaine et britannique. Depuis le Brexit, les Anglais ne sont plus citoyens de l’UE, mais la LFP a décidé de ne pas les compter comme extra-communautaires tant que tout est carré côté administratif. Résultat : Rowe ne prend aucune place dans le quota, et on peut dormir sur nos deux oreilles.
Recrutement : l’OM a de la marge, mais…
Alors, bonne nouvelle : avec une seule place occupée, on a de quoi voir venir au prochain mercato. Les profils venus d’Afrique, du Sénégal au Cameroun, ou même d’Haïti, ne comptent pas non plus dans la limite, tant que leur situation respecte bien l’accord de Samoa.
Du coup, on a la main pour tenter un ou deux jolis coups hors UE cet été ? Oui, mais prudence, car chaque signature implique de bien vérifier les papiers. Un couac administratif, et c’est tout le plan qui s’écroule ! D’autre part, la tentation pourrait être grande de se lâcher sur des talents exotiques, mais attention à l’équilibre du vestiaire et au projet sportif global. Vous en pensez quoi, vous ? Faut-il en profiter pour diversifier ou rester sur des profils déjà intégrés à l’Europe ?
Votre avis compte !
Comme toujours, on attend vos analyses et vos pronostics en commentaires : quels joueurs extra-communautaires vous font rêver pour l’OM ? La politique actuelle vous rassure-t-elle ou vous semble-t-elle trop frileuse ? On discute ensemble, les amis !
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