Jelle Van Neck

Jelle Van Neck est un investissement. Signé jeune en provenance du Club de Bruges avec un contrat longue durée jusqu'en 2027 , il incarne la vision à long terme du club. Il est le futur. Pour l'instant, son nom est surtout associé à un moment iconique qui en dit long sur son caractère : ce but de la tête à la dernière minute en UEFA Youth League pour arracher un match nul. Ce geste n'est pas anodin. C'est la marque d'un joueur qui a la rage de vaincre, une qualité qui résonne particulièrement fort auprès du peuple marseillais.  

Actuellement, il fait ses gammes avec l'équipe réserve en National 3, où il accumule un temps de jeu précieux pour son développement. Il faut être honnête : c'est un projet en construction. Il possède les atouts bruts pour réussir au plus haut niveau : un gabarit impressionnant (1,91 m) , un potentiel certain dans l'art de l'arrêt, et un statut d'international dans toutes les catégories de jeunes en Belgique.  

Notre rôle, en tant que supporters, est d'être patients. Le message doit être clair : laissons-le grandir. La pression sur ses épaules n'est pas de performer avec l'équipe première aujourd'hui, mais de dominer avec la réserve, de continuer à apprendre et à se polir. L'impatience serait son pire ennemi.

Son avenir à court terme est de s'imposer comme le patron de l'équipe B, avant, peut-être, d'aller chercher de l'expérience via un prêt dans une division supérieure. L'objectif final est qu'il devienne, d'ici quelques années, un candidat crédible au poste de numéro 1. Son axe de travail est double : continuer à perfectionner sa technique de gardien et, surtout, développer l'intelligence tactique indispensable pour évoluer dans un système aussi complexe que celui de De Zerbi. Il a le physique ; il doit maintenant se forger le cerveau. Si nous savons l'attendre, nous tenons peut-être là un futur grand.