
Rubén Blanco
L'homme de l'ombre, la force tranquille. L'expérience et la fiabilité au service du collectif olympien.
Le parcours de Rubén Blanco est celui d'un professionnel mature qui a tout connu. Prodige précoce au Celta Vigo, où il est devenu le plus jeune gardien de l'histoire du club à atteindre les 100 matchs , il a aussi connu la frustration de perdre sa place de titulaire. Cette expérience a forgé un homme de devoir. Son choix de rejoindre l'OM, d'abord en prêt puis de manière permanente , témoigne de son attachement au projet et de son intelligence, acceptant un rôle de l'ombre au service du collectif.
Sur le terrain, Blanco est la définition même de la fiabilité. Calme, doté d'un bon sens du placement, il n'est pas spectaculaire mais il fait le travail. Lors de ses rares apparitions sous le maillot olympien (12 au total) , il a toujours répondu présent, sans faire de vagues. Son profil est moins celui du gardien-libéro que De Zerbi affectionne, et plus celui du portier "classique", solide sur ses appuis et rassurant pour sa défense.
Pour nous, les supporters, Rubén Blanco inspire le respect. On sait qu'il ne sera pas la star, mais on apprécie son professionnalisme et son état d'esprit irréprochable. Il représente une forme de sécurité. Dans un effectif construit autour d'une philosophie de jeu audacieuse et risquée, il est le filet de sécurité, le soldat fidèle sur qui l'on peut compter en cas de coup dur. Sa présence est le signe d'une gestion d'effectif intelligente, qui ne mise pas tout sur un seul profil de joueur.
Pour la saison 2025/26, avec le calendrier alourdi par la Ligue des Champions, son rôle de numéro 3 sera essentiel. Il n'est pas là pour jouer 30 matchs, mais pour apporter de la profondeur, de la sérénité à l'entraînement et de la stabilité dans le vestiaire. Sa valeur ne se mesure pas en minutes sur le terrain, mais en tranquillité d'esprit pour le coach et pour ses coéquipiers. Il est le gardien de l'équilibre du groupe.