Valentin Rongier

Valentin Rongier, c'est un morceau de l'OM moderne. Au club depuis 2019 et sous contrat jusqu'en 2026, il est l'un des cadres du vestiaire, un joueur qui incarne le dévouement. Pourtant, son avenir fait débat, notamment en raison d'un salaire jugé élevé pour un rôle qui pourrait évoluer vers celui de la rotation.  

Son profil est celui du coéquipier modèle. D'une intelligence tactique supérieure, il est capable de dépanner à plusieurs postes (sentinelle, relayeur, latéral) avec la même abnégation. C'est un travailleur acharné, un monstre de la récupération (97ème percentile en interceptions, 84ème en tacles) et d'une grande propreté technique à la passe (90.3% de réussite). Il y a en lui du Benoît Cheyrou, ce milieu discret mais indispensable, rouage essentiel du dernier titre de champion par son intelligence et sa fiabilité.  

La saison dernière fut celle du retour après une grave blessure au genou. Il a retrouvé du rythme, disputant plus de 1500 minutes et montrant une efficacité surprenante devant le but avec 3 réalisations pour seulement 1.0 xG. Ses statistiques défensives sont restées au plus haut niveau, prouvant que le moteur est toujours là.  

Dans le cœur des supporters, le respect pour l'homme et son engagement est immense, mais le débat sur le joueur est réel. Il est vu comme un excellent "joueur de rotation" pour un club européen, mais peut-être un peu juste techniquement pour être un titulaire indiscutable dans un OM qui vise le sommet. La critique la plus récurrente concerne son salaire, jugé déconnecté de ce nouveau statut potentiel.  

Le défi de Rongier pour 2025/26 est de prouver qu'il est plus qu'un simple joueur de complément de luxe. La hiérarchie a changé. L'arrivée d'Angel Gomes et la montée en puissance des jeunes créent une concurrence féroce. Sa polyvalence et son intelligence de jeu seront ses meilleurs atouts pour rester un élément essentiel de l'effectif de De Zerbi.