Fetched: https://www.footmercato.net/a1415286879000441569-ligue-des-champions-rivalite-avec-le-psg-roberto-de-zerbi-fait-deja-de-tres-grandes-promesses
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L’Olympique de Marseille est en plein cœur de sa montée en régime estivale, entre matchs de préparation et mercato en mouvement. Après une première victoire face à Excelsior Maassluis et un nul accroché contre Charleroi, les automatismes commencent à se dessiner, tout comme les contours d’un effectif en pleine évolution. Pour Roberto De Zerbi, cette deuxième saison à la tête de l’OM doit marquer un tournant. Finies les circonstances atténuantes, l’heure est à la confirmation. Avec l’expérience de sa première année et le soutien affirmé de sa direction, l’Italien veut désormais inscrire son empreinte sur la durée, en alliant ambition, rigueur et constance.
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Dans un grand entretien accordé à L’Équipe, le coach marseillais ne s’est dérobé à aucune question. Objectifs clairs, vision de jeu assumée, attentes envers ses joueurs, lecture lucide des lacunes de la saison passée : De Zerbi déroule une feuille de route sans équivoque. Le mercato — qu’il juge déjà réussi — est un levier essentiel dans sa quête d’équilibre et de compétitivité. Car l’enjeu est double : bâtir un onze fort, bien sûr, mais aussi disposer d’un groupe capable de répondre présent sur l’ensemble d’une saison. À la veille d’un exercice qui s’annonce intense, le message est limpide : l’OM n’a plus le droit de jouer à réaction. Il est temps de construire dans la durée — et de viser haut.
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Le PSG n’est pas une obsession !
Interrogé sur les objectifs de la saison à venir, De Zerbi ne se cache pas : pour lui, la qualification en Ligue des champions doit devenir une habitude, même s’il sait que le chemin est encore semé d’obstacles dans un championnat de plus en plus relevé : «cela devrait être une chose normale si on considère la ville, le club, son public. Si tu considères les résultats des dernières années ce n’est pas si normal. Je crois qu’on a fait un championnat superbe la saison dernière. Malheureusement, nous n’avons jamais réussi à rivaliser avec le PSG, mais en Europe personne n’a réussi à le faire. Aujourd’hui, quand je repense à la pré-saison de l’été dernier… Nous avions peu de joueurs, nous n’avions pas la structure club que Pablo et Medhi sont en train de reconstruire. Nous faisons tout pour que la qualification en Ligue des champions soit une normalité tous les ans. Ce n’est pas simple, parce qu’il y a Monaco, Lille, Lyon, Nice, Strasbourg cette année, Lens ou Brest avant. Mais c’est l’objectif. Cette année, l’objectif est de se qualifier pour la Ligue des champions, et de faire une bonne Ligue des champions.»
Et lorsqu’on évoque le duel face au PSG, l’Italien répond sans détours, chiffres à l’appui. Pour lui, parler de Classique n’a plus vraiment de sens tant l’écart entre les deux clubs est encore grand. Mais l’objectif reste clair : se rapprocher et, surtout, rivaliser : «Nous voulons rivaliser avec Paris mieux que ce que nous avons fait la saison dernière. Je ne dis que le PSG est plus grand que l’OM. Je dis qu’ils ont eu jusqu’à maintenant plus de force que l’OM. Ce n’est pas moi qui le dis. Le Classico, c’est Juve-Inter, sur dix rencontres, quatre victoires de l’Inter, cinq de la Juve, et un nul. Le Classique, PSG-OM, sur 23 matches, 19 victoires de Paris, 3 nuls et une victoire de l’OM, pour moi ce n’est pas un Classico. Après si vous voulez continuer à parler de Classico, parlez de Classico. Quand on joue contre le PSG, nous voulons gagner, nous voulons rivaliser, mais la vérité, elle est là. Paris la saison dernière a été imbattable ou presque. Et ce Paris, qui n’avait pas Kylian Mbappé, ni Lionel Messi, ni Neymar, était plus une équipe que celui d’avant. Sur ce plan, Luis Enrique a été extraordinaire». Porté par une direction alignée et un groupe renforcé, l’OM version De Zerbi avance avec plus de certitudes. Reste à transformer cette promesse en réalité. L’espoir, lui, est bien là.
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