Formé à Troyes, Bryan Mbeumo a quitté la France en 2019 après une saison pleine en Ligue 2. Peu vu en Ligue 1, il s’est révélé en Angleterre, d’abord en Championship avec Brentford, puis en Premier League où il s’est imposé comme un ailier percutant et régulier. À 25 ans, l’international camerounais (22 sélections) vient de franchir un cap majeur avec un transfert à Manchester United estimé à 81 millions d’euros bonus inclus, le hissant au sixième rang des plus gros transferts du club mancunien.

Un marché anglais toujours plus inflationniste

Le prix élevé de Mbeumo reflète une tendance constante outre-Manche : la survalorisation des transferts entre clubs anglais. À l’image de Joao Pedro (63 M€ à Chelsea) ou Anthony Elanga (61 M€ à Newcastle), les montants s’envolent dès qu’un joueur brille en Premier League. Avec 20 buts et 7 passes décisives cette saison en championnat, Mbeumo coche toutes les cases : efficacité, régularité et impact sur le jeu. Son profil d’ailier créatif, souvent impliqué dans les phases offensives sans être forcément à la finition, a fait grimper sa cote.

Une course entre géants pour un profil convoité

MU n’était pas seul sur le dossier. L’an dernier déjà, Arsenal, Tottenham et Newcastle avaient approché Brentford. Cet été, les Red Devils ont pris les devants avec une offre immédiate de 70 M€, forçant les dirigeants de Brentford à revoir leurs exigences à la hausse. L’accord a finalement été conclu à 81 M€, preuve que la concurrence a renforcé le poids de la négociation selon L'Equipe.

Un profil taillé pour le projet d’Amorim

L'entraîneur de MU, le Portugais Ruben Amorim, en avait fait sa priorité. Son objectif : disposer rapidement de Mbeumo pour l’intégrer à la préparation estivale, en vue du choc d’ouverture contre Arsenal le 17 août. Le Camerounais sort d’une saison pleine. Sa régularité et sa capacité à faire basculer des matchs en font un pari ambitieux mais assumé pour un club en quête de stabilité offensive.

Un exemple pour les espoirs formés en France

Mbeumo incarne une trajectoire désormais fréquente : celle de jeunes talents français partis tôt à l’étranger, et révélés ailleurs. Si son passage à Troyes a été réservé aux initiés, son parcours en Angleterre inspire. Pour la petite histoire, il a joué avec Neal Maupay à Brentford, avec Faris Moumbagna en sélection camerounaise et avec Amine Gouiri en équipe de France U21.

Une défaite cuisante et une image ternie

Le Paris Saint-Germain a vécu une soirée cauchemardesque en finale de la Coupe du Monde des Clubs. Lourdement battus 3-0 par Chelsea, les Parisiens ont sombré collectivement face à une équipe anglaise parfaitement organisée. Pire encore, la rencontre a été marquée par un accrochage entre Luis Enrique et João Pedro, jeune attaquant des Blues, qui a accusé les Parisiens de mauvais perdants. De quoi enflammer la presse internationale.

Nasser au front, ton martial en zone mixte

Face à la polémique qui enflait dès le coup de sifflet final, Nasser Al-Khelaïfi n’a pas tardé à réagir. En zone mixte, le président parisien s’est montré catégorique : « Notre entraîneur est l’entraîneur le plus discipliné et respecté du monde », a-t-il martelé. Il a ensuite précisé que Luis Enrique tentait simplement de calmer les esprits lorsqu’il s’est retrouvé mêlé à l’altercation. Une prise de parole ferme, presque théâtrale, destinée à désamorcer un début d’incendie médiatique.

Un discours qui interroge

Si la volonté de protéger son coach est compréhensible, cette sortie présidentielle peine à masquer la réalité du terrain. Le PSG a été dominé dans tous les secteurs par les hommes d'Enzo Maresca, et certains cadres parisiens ont complètement déjoué. Pourtant, peu de critiques leur sont adressées, tant la polémique autour de l’entraîneur a pris le dessus sur l’analyse du match. Une forme de diversion qui laisse perplexe. Car au-delà du résultat, un entraîneur de ce niveau a un devoir d’exemplarité, notamment vis-à-vis des jeunes et dans le cadre de ces grandes rencontres mondiales.

Le spectre d’une sanction pour Luis Enrique

Au-delà des mots, la situation pourrait avoir des conséquences bien concrètes. Selon plusieurs spécialistes, la FIFA pourrait étudier de près l’attitude de Luis Enrique lors de l’altercation. Une éventuelle sanction serait un coup dur pour un PSG déjà fragilisé sportivement. En ce sens, la sortie de Nasser ressemble autant à un soutien loyal qu’à une manœuvre de protection préventive pour un entraîneur sous pression.

À New York, le Paris Saint-Germain a complètement manqué son rendez-vous avec l’histoire. Opposé à une équipe de Chelsea bien en place et tranchante offensivement, le champion d’Europe en titre a été balayé dès la première période. Cole Palmer, intenable, a inscrit un doublé en huit minutes (22e, 30e), avant que Joao Pedro n’assomme les Parisiens avant la pause (43e).

Le rêve du quintuplé s’envole

Cette défaite prive le club parisien d’un quintuplé, et de pouvoir à son tour utiliser la mention "à jamais les premiers" en remportant la première Coupe du Monde des Clubs. Cette finale mondiale a tourné au cauchemar, l’équipe n’a jamais réussi à se relever après l’orage initial, et les Parisiens ont montré une attitude de mauvais perdants avec l'expulsion de Joao Neves en fin de match alors que Luis Enrique a perdu ses nerfs.

Une revanche tactique signée Chelsea

Bien que dominé sur le papier, Chelsea a su répondre avec intelligence. Sa discipline tactique, sa rigueur défensive et sa capacité à exploiter la moindre faille ont fait la différence. Le pressing haut et l’efficacité chirurgicale des Anglais ont désarçonné une formation parisienne pourtant rodée, mais sans réponse dans les transitions.

Ce revers sur la scène mondiale ternit la saison pour le PSG. Le football anglais, lui, continue d’imposer sa suprématie avec une nouvelle performance de haut niveau. Une défaite forcément qui a fait le bonheur des supporters marseillais sur les réseaux sociaux.

Chelsea a remporté sa demi-finale de Coupe du Monde des Clubs face à Fluminense sur le score de 2-0, dans un match marqué par la solidité de l’équipe anglaise et un doublé spectaculaire de Joao Pedro. Sous la chaleur écrasante du MetLife Stadium, Fluminense a montré une belle résistance au début du match, avec une possession de balle fluide et quelques actions dangereuses, bien que manquant de la vitesse nécessaire pour inquiéter pleinement Chelsea.

Les Blues, malgré quelques maladresses en défense, ont rapidement pris l’avantage. Après une première occasion de Fluminense, Chelsea a ouvert le score sur un ballon mal renvoyé par la défense carioca, qui a permis à Joao Pedro, ancien joueur de Fluminense, de marquer d'une frappe enroulée dans la lucarne opposée à la 18e minute. Peu après, Gusto a failli doubler la mise (21e), mais Fluminense a résisté, avec une occasion dangereuse où Hercules a vu son tir repoussé sur la ligne par Cucurella (26e). Un penalty potentiel pour main de Chalobah dans la surface a été annulé après consultation de la VAR, ce qui a frustré les Brésiliens.