Le LOSC s’active fortement sur le marché des transferts cet été. Avec les arrivées d’Olivier Giroud, Arnaud Bodart, Marius Broholm et peut-être Hamza Igamane en provenance des Rangers, Lille ne perd pas de temps pour préparer la saison à venir. Mais pendant que les recrues s’enchaînent, certains dossiers de départ sont plus épineux. C’est notamment le cas d’Edon Zhegrova. L’ailier kosovar de 26 ans, encore sous contrat jusqu’en 2026, bénéficie d’un bon de sortie validé par sa direction. Bruno Genesio avait d’ailleurs anticipé la situation en fin de saison dernière, évoquant soit une prolongation, soit un départ. Finalement, le joueur a exprimé son souhait de quitter le club, et le président Olivier Létang a confirmé début juillet qu’il ne serait pas retenu. Pourtant, les prétendants ne se bousculent pas.

Auteur de 8 buts et 2 passes décisives en 21 matchs la saison dernière, Zhegrova avait pourtant bien démarré avant d’être freiné par une blessure aux adducteurs en décembre. Naples, qui s’était positionné l’hiver dernier, avait proposé 20 millions d’euros, une offre refusée par le LOSC. Aujourd’hui, ce choix semble peser lourd selon les informations de L'Equipe. Avec l’arrivée imminente de Noa Lang, les Napolitains ont tourné la page. En Italie, seule l’Atalanta garde encore un œil sur le Kosovar, en cas de départ d’Ademola Lookman. Le FC Barcelone a également été cité, mais cette piste ne semble plus d’actualité.

Pendant ce temps, Zhegrova est mis à l’écart. Il ne participe plus aux séances avec le groupe professionnel, n’a pas été aligné en matchs amicaux et n’a plus accès au vestiaire. Lille espère toujours récupérer 20 millions d’euros sur son transfert, bien que sa valeur estimée atteigne les 25 millions selon Transfermarkt. Mais sans activité sur le marché, la situation du joueur devient de plus en plus figée. au LOSC, l’avenir semble déjà se construire sans lui. Tandis que de nouveaux visages apparaissent sur les ailes, l’international kosovar attend encore qu’une porte s’ouvre. Mais les opportunités se font rares, et le temps commence à presser pour toutes les parties.

Le Dr Damien Monnot est le nouveau médecin de l’Olympique de Marseille. Arrivé en provenance du LOSC, il rejoint le staff technique du club phocéen pour la saison 2025-2026. Cette nomination intervient après trois années passées dans le Nord, où il officiait auprès de l’équipe professionnelle lilloise.

Un départ tendu du côté de Lille

Le départ de Monnot du LOSC ne s’est pas fait dans les meilleures conditions selon L'Equipe. En janvier dernier, l’ailier Edon Zhegrova avait dû subir une opération pour des soucis musculaires récurrents, ce que n'a pas apprécié le président Olivier Létang, alors qu'il avait refusé une offre de Naples de 20 millions d’euros pour l'ailier. Depuis, Zhegrova ne fait plus partie des plans du club, à un an de la fin de son contrat, et Naples est passé à autre chose, notamment avec le recrutement de Noa Lang.

Un passé dans le rugby et une reconversion au haut niveau

Avant de rejoindre le Nord, Damien Monnot a fait ses armes dans d'autres structures sportives. Il a notamment été médecin pour l’Union Bordeaux-Bègles ainsi que pour l’équipe de France U20. En rejoignant l’OM, Monnot s’insère dans un projet ambitieux mené par Roberto De Zerbi, avec un effectif dense et international. Dans un club soumis à une forte pression physique et médiatique, la gestion des blessures et la prévention sont des enjeux majeurs. L’expérience de Monnot, tant dans le football que dans d’autres disciplines, pourrait s’avérer précieuse pour accompagner les joueurs dans une saison où l’OM vise les premières places en championnat alors qu'il faudra aussi jouer la coupe d'Europe. Ce que Lille a plutôt bien fait l'an dernier.

Une arrivée qui ne doit rien au hasard

Ce transfert médical, inhabituel, semble être autant un choix professionnel qu’une conséquence indirecte de tensions internes à Lille. Si aucune déclaration officielle ne le confirme, plusieurs observateurs y voient un désaveu de la direction nordiste à l’égard de son ex-médecin. Monnot, lui, trouve à Marseille une forme de relance, dans un contexte exigeant mais propice à valoriser ses compétences.