OL–OM: An Olympico already decisive to test Marseille’s ambitions

The Groupama Stadium hosts an explosive Olympico: Lyon, without Mikautadze, face an ambitious but still fragile OM. A first XXL test for De Zerbi.

Reporter

Ce soir (20h45), le Groupama Stadium vibrera pour l’un des plus grands classiques de notre championnat : l’Olympico, entre l’Olympique Lyonnais et l’Olympique de Marseille. Deux clubs historiques, deux publics passionnés, deux trajectoires différentes mais un même enjeu : gagner, marquer les esprits, et envoyer un message fort dès cette 3e journée de Ligue 1 McDonald’s.

Si l’OL vit une période agitée entre difficultés financières, départs majeurs et effectif décimé, il reste porté par son début de saison réussi (deux victoires en deux matchs). De l’autre côté, l’OM de Roberto De Zerbi avance avec ambition, malgré des blessures, un mercato en ébullition et des tensions internes. Ce choc arrive tôt, mais il pèse déjà lourd.

L’OL sans Mikautadze, un coup dur pour Fonseca

Lyon se présentera amoindri. La nouvelle est tombée : Georges Mikautadze, fer de lance de l’attaque, n’est plus là. Son départ imminent vers Villarreal (35 M€) laisse un vide béant. L’international géorgien avait été le grand artisan de la saison passée (15 buts malgré des absences), un leader respecté autant sur le terrain que dans le vestiaire. Perdre « Mikau », c’est perdre un buteur mais aussi une figure de stabilité.

Paulo Fonseca devra bricoler. Son quatuor défensif (Maitland-Niles, Mata, Niakhaté, Tagliafico) reste solide, mais devant, les solutions se raréfient. Malick Fofana est désormais attendu comme arme offensive n°1, soutenu par Corentin Tolisso, toujours fiable, et Tyler Morton, prêté par Liverpool et déjà remarqué pour sa propreté technique. Mais les blessures de Mangala et Nuamah, ainsi que les incertitudes autour de jeunes comme Kumbedi ou Molebe, réduisent la marge de manœuvre.

L’OL a remporté ses deux premiers matchs avec réalisme et solidarité, mais « l’arbre cache la forêt » : la fragilité défensive est réelle, et sans Mikautadze, l’efficacité offensive est en question. Fonseca prône la « progression collective » et insiste sur la solidarité, mais il sait : l’OM, ce n’est pas Lorient ni Clermont.

Un OM entre flamboyance offensive et fragilité défensive

Côté marseillais, le début de saison reflète bien l’ère De Zerbi : des buts, du spectacle, mais aussi des trous d’air. Après la défaite inaugurale à Rennes (0-1), l’OM a réagi en atomisant le Paris FC 5-2, montrant qu’il sait renverser la table. Mais derrière, trop d’erreurs individuelles et de placements hasardeux ont rappelé la nécessité d’un renfort défensif.

Le mercato phocéen a été riche : Aubameyang, Medina, Egan-Riley, Kondogbia, Angel Gomes, Hamed Junior Traoré, Emerson Palmieri… L’OM a renouvelé son ossature, tout en restant actif jusqu’au bout (dossiers Ordoñez, Aguerd, Zhegrova). De Zerbi pousse pour avoir ses armes, et la direction continue de négocier jusqu’au gong final.

Mais il y a aussi eu du bruit inutile : Adrien Rabiot, mis à l’écart après l’affaire de Rennes, n’a pas été réintégré malgré les appels du coach à l’apaisement. Un feuilleton qui a pesé sur le vestiaire, même si De Zerbi répète qu’il « ne se concentre que sur Lyon ».

Dimanche, il faudra composer avec des absents de poids : Paixao (blessé), Medina et Kondogbia sont forfaits. Mais De Zerbi peut compter sur un Aubameyang motivé, un Greenwood en jambes, et un Angel Gomes déjà adopté par le Vélodrome. Sans oublier les jeunes : Bilal Nadir, étincelant en sortie de banc, pourrait encore bousculer la hiérarchie.

L’Olympico, une rivalité éternelle

OM–OL, ce n’est jamais un match comme les autres. L’histoire de l’Olympico est faite de tensions, de buts mémorables, de polémiques arbitrales et de soirées électriques. Ces dernières années, la rivalité s’est accentuée, nourrie par la lutte pour le podium et la frustration face au PSG tout-puissant.

La saison dernière, l’OM avait frappé fort : deux victoires 3-2, dont une au Groupama Stadium, un exploit gravé dans les mémoires. Mais cette fois, les supporters marseillais ne seront pas autorisés à se déplacer, une décision qui refroidit l’ambiance mais n’atténue en rien l’intensité attendue sur le terrain.

À ce propos, l’arbitrage sera scruté de près. François Letexier, considéré comme l’un des meilleurs sifflets français, dirigera la rencontre. Les Marseillais gardent un excellent souvenir de son arbitrage lors du 2-1 contre le PSG en Coupe de France 2023. Les Lyonnais, eux, le jugent sévère, voire « cauchemardesque ». Une pression de plus dans un match déjà chargé d’histoire.


Les clés du match

  • Pour Lyon : sans Mikautadze, le danger viendra de Fofana et des projections de Tolisso. Mais pour espérer tenir, il faudra un grand Descamps dans les buts et une défense capable de ne pas plier sous la vitesse de Greenwood et Aubameyang.
  • Pour Marseille : bloquer Morton au milieu, appuyer dans le dos de Niakhaté, et imposer la vitesse de ses ailiers. Greenwood et Gouiri devront percuter, tandis que Nadir ou Traoré pourraient apporter l’étincelle. Et surtout, la défense devra rester concentrée jusqu’au bout.

Les compositions probables

Olympique Lyonnais (4-2-3-1) : Descamps — Maitland-Niles, Mata, Niakhaté, Tagliafico — Morton, Tolisso — Karabec, Tessmann, Fofana — Molebe.

Olympique de Marseille (4-2-3-1) : Rulli — Murillo, Egan-Riley, Balerdi (cap.), Emerson Palmieri — Höjbjerg, Angel Gomes — Greenwood, Nadir, Gouiri — Aubameyang.


Pronostics et ambiance

Les bookmakers donnent l’OM légèrement favori. Côté supporters, l’optimisme est là : beaucoup misent sur un 3-2 comme la saison passée. Seb Hfoot (auxarmesetcaetera) annonce « une victoire 3-2, avec un but de Greenwood ». Julien le Gone, supporter lyonnais, penche pour un 3-1 marseillais en reconnaissant « l’impact terrible du départ de Mikautadze ». Mais d’autres croient à la réaction de fierté lyonnaise, misant sur un 2-1 à domicile.

Quoi qu’il en soit, cet Olympico promet du feu. Lyon veut prouver qu’il reste compétitif malgré ses départs, Marseille veut montrer qu’il est armé pour jouer le podium et l’Europe. Entre deux Olympiques blessés mais ambitieux, le spectacle est garanti.


Alors la Team OM : attendez-vous un nouveau coup d’éclat au Groupama Stadium ? Ou craignez-vous le sursaut d’orgueil lyonnais ? À vos pronostics !

Comments

Join the debate!

Share your take, ask away, banter with fellow fans—your voice keeps our digital Velodrome roaring.

Share

Get Open!
Limited Edition.