Manchester City cible Diogo Costa pour succéder à Ederson, annoncé tout proche de Galatasaray. Cette offensive anglaise sur le gardien portugais pourrait redistribuer les cartes sur le marché des portiers européens, un secteur où l'OM est bien fourni cette saison.

Notre rôle, c’est de vous faciliter la vie : on rassemble un max d’infos sur l’OM au même endroit, même quand les sources se contredisent. Oui, ça arrive, mais c’est le jeu du mercato et de l’info en continu. Ce qu’on veut, c’est que vous ne manquiez rien sur notre club de cœur. Et comme aimer l’OM, c’est aussi aimer le foot, on vous relaye chaque jour l’essentiel de ce sport qui nous fait vibrer.

Une déclaration sans détour pour le club de son cœur

Riyad Mahrez a réaffirmé ce dimanche son attachement profond à l’Olympique de Marseille dans une interview à L’Équipe. L’ancien ailier de Manchester City, aujourd’hui sous contrat avec Al Ahli en Arabie Saoudite, n’a pas masqué son émotion : "Depuis que je suis petit, j’ai toujours eu envie de jouer à Marseille. C’était mon rêve." Des propos simples, mais forts, qui confirment ce lien particulier entre l’international algérien et le club phocéen. Mahrez le dit sans détour : il était un "amoureux de l’OM".

Des idoles marseillaises en héritage de jeunesse

Pour expliquer cette passion, Mahrez cite des noms qui ont marqué les esprits au Vélodrome : Drogba, Niang, Nasri, Ribéry… Des figures emblématiques qui ont bercé sa jeunesse et nourri son admiration. "Mon rêve était de jouer au Vélodrome en Ligue 1", confie-t-il, un brin nostalgique. Mais comme il le dit lui-même : "Mon parcours a été tout autre..." Un constat lucide d’un joueur au sommet en Angleterre, sans jamais avoir foulé les pelouses de Ligue 1.

Le goût du haut niveau et un possible dernier défi

Interrogé sur un retour en Europe, Mahrez confesse que le football de très haut niveau lui manque. "Ça m’effleure parfois l’esprit", admet-il, même s’il dit s’épanouir dans son projet en Arabie Saoudite. Cette envie refoulée renforce l’intensité de sa déclaration pour l’OM : à 34 ans, porter enfin le maillot blanc serait bien plus qu’un simple transfert, ce serait la concrétisation d’un rêve d’enfance longtemps mis de côté.

Un effectif marseillais déjà fourni sur les ailes

Dans l’état actuel des choses, l’OM ne manque pas d’options offensives. Entre Gouiri, Greenwood, Aubameyang, Paixao (qui devrait arriver) ou encore Rowe, la ligne d’attaque olympienne dispose d’une variété de profils. Et avec Roberto De Zerbi aux commandes, les attentes sont élevées. Une arrivée de Mahrez ne pourrait s’envisager qu’en cas de départ, ou dans une logique de rotation expérimentée, difficilement compatible avec les équilibres actuels.

Un hommage plus qu’un signal de mercato

À l’écoute de Mahrez, le message tient surtout du témoignage sincère. Il ne formule aucune demande ni allusion à un retour imminent en Europe. Mais ses mots, prononcés avec chaleur et franchise, trouvent forcément un écho à Marseille. Même à distance, l’OM reste visiblement un point cardinal dans la carrière et le cœur de Riyad Mahrez.

Arrivé en Provence dimanche, CJ Egan-Riley a rapidement donné le ton lors de sa journée de présentation. Que ce soit en conférence de presse, comme vous pouvez le voir dans la vidéo, ou pour un format twitch organisé par le club sur sa chaîne officielle. Le défenseur britannique de 22 ans se dit "impatient" de découvrir le Vélodrome et de disputer son premier match sous les couleurs de l’Olympique de Marseille. Ce baptême pourrait avoir lieu dès le 2 août face au FC Séville, en match amical. "Depuis que j’ai signé à l’OM, tout le monde me parle de l’ambiance au stade", confiait-t-il face au tchat, déjà fasciné par la ferveur populaire autour du club.

Premier test à Rennes pour la reprise de la Ligue 1

Le championnat 2025-2026 débutera fort pour les Olympiens, avec un déplacement à Rennes prévu le 17 août. Un rendez-vous que le néo-Marseillais considère comme un "test", mais aussi comme une opportunité. "J’ai hâte d’affronter de nouveaux adversaires et styles de jeu", explique celui qui a été formé à Manchester City. Il affiche clairement ses ambitions défensives : "Je n’aime pas encaisser de buts, c’est la chose qui m’énerve le plus." Il sort d'une saison joyeuse puisqu'en 46 matchs l'an passé, son équipe de Burnley n'a pris que 16 buts.

Un profil taillé pour le projet De Zerbi

Revendiquant une vraie culture de la possession, CJ Egan-Riley semble parfaitement coller aux principes prônés par Roberto De Zerbi. "J’aime avoir le ballon, contrôler le jeu. C’est ce avec quoi j’ai grandi, et je pense que c’est aussi le projet de l’OM." Confiant quant à sa marge de progression, le joueur n’a pas tari d’éloges sur son nouvel entraîneur : "Le coach est l’un des meilleurs au monde." Un discours qui s’accorde avec les orientations actuelles du club, en quête de solidité et de relance depuis l’arrière.

Immersion express dans la culture marseillaise

Conscient de l’importance de son adaptation, le défenseur a déjà entrepris d’apprendre le français, avec un premier mot-clé dans son lexique : "Allez l’OM". "C’est le plus important", sourit-il. Curieux de découvrir la ville, Egan-Riley se montre aussi réceptif à la culture locale. Fan de Drake, il connaît déjà le célèbre signe de Jul avec les mains, un clin d'œil qui devrait plaire aux supporters.

Un parcours entre rêve de football et discipline militaire

Inspiré dans sa jeunesse par Cristiano Ronaldo lors de son passage à Manchester United, Egan-Riley confie avoir toujours rêvé de devenir footballeur professionnel. À défaut, il se voyait bien dans l’armée : "J’avais écrit ça quand j’étais petit", sourit-il. Désormais porteur du numéro 4 à l’OM, il s’inscrit dans une nouvelle étape de sa carrière, avec l’envie de marquer les esprits au sein d’un effectif marseillais profondément renouvelé cette saison.

Ils sont trois nouveaux visages à avoir fait leur apparition sur le Vieux-Port de Marseille cet été. Avec Angel Gomes, arrivé librement en provenance de Lille, et Facundo Medina, transféré de Lens, Conrad Egan-Riley est l’autre dernière recrue en date du club phocéen. L’Anglais est aussi le plus méconnu, puisque contrairement aux deux autres, il n’a encore jamais évolué en Ligue 1. Formé à Manchester City aux côtés de Cole Palmer ou encore Jamie Gittens, le défenseur de 22 ans évoluait la saison passée à Burnley, où il a grandement œuvré au retour des Clarets en Premier League. Ce n’est pas un hasard si son équipe a encaissé seulement 16 buts en 46 journées de Championship, et sa présence dans l’équipe type d’EFL Championship n’est pas un mystère non plus.

Sa complémentarité avec le Français Maxime Estève en ont fait la meilleure charnière du championnat : l’un a signé à l’OM, tandis que l’autre est courtisé par plusieurs top clubs de Premier League, à l’image de Tottenham. Une vraie relation est donc née entre les deux hommes, même si Egan-Riley assure ne pas avoir sollicité son ami avant de rejoindre l’OM. Le vainqueur du dernier Euro Espoirs avec l’Angleterre a en revanche dévoilé les coulisses de sa discussion avec son ami Jonathan Rowe : «j’ai parlé avec Rowe récemment, je lui avais posé des questions lorsqu’on était en sélection sur le club, la ville, les supporters… Il ne m’a dit que du positif, j’ai vu le but qu’il a marqué contre l’OL, c’est un joueur qui a d’énormes qualités, a-t-il confié ce mercredi en conférence de presse. Il pensait que c’était une bonne décision pour moi de venir à Marseille (…) Quand j’ai parlé avec mon agent et ma famille, je savais que c’était le club où je voulais aller. C’est le plus grand club français. »

Il vient pour être titulaire

Si une place en défense semble promise à Facundo Medina (qui est capable de jouer central et latéral gauche), la polyvalence d’Egan-Riley pourrait également lui ouvrir des portes selon le système utilisé par De Zerbi. C’est d’ailleurs un élément qui a tout de suite séduit la cellule de recrutement marseillaise : «j’ai la qualité pour jouer à ces trois postes (défenseur central, latéral droit, milieu récupérateur, ndlr), a assuré le joueur passé par le PSV et Hibernian (Écosse) en prêt. En venant ici, je veux être à la disposition du coach, avoir le plus de temps possible sur le terrain (…) Mon temps de jeu dépendra de la façon dont je m’entraîne. Je me sens bien mentalement, physiquement, mais je veux m’imposer, même si je respecte mes coéquipiers. Il y a de grands joueurs et il y aura toujours de la concurrence. Mais je vais tout donner tous les jours.»

A priori, jouer tous les trois jours n’est pas vraiment nouveau pour lui. Les saisons de Championship à rallonge ont été très formatrices dans son apprentissage du haut niveau, et enchaîner avec la Ligue des Champions et la Coupe de France ne l’effraie pas : «jouer tous les trois jours ? C’est une habitude, c‘était un peu le même format la saison dernière même si c’était sur une seule compétition (le Championship). On avait des matchs le mardi et le samedi. Je me suis habitué à cette demande physique. Là, on est encore en pré-saison. Je travaille sur mon corps pour jouer le plus de matchs possible quand la saison démarrera», a confié le numéro 4 de l’OM. Il pourrait connaître ses premières minutes dans 10 jours face à Gérone, en amical.

Comment tu as découvert et commencé à jouer au foot jusqu'à aujourd'hui ?

CJ Egan-Riley : "C’est une bonne question. J’ai commencé quand j’avais environ trois ans. Ce sont mes premiers souvenirs, quand je jouais dans un club local à Manchester. Après, j’ai fini par rejoindre Manchester City lorsque j’avais 9 ans, jusqu’à mes 20 ans. Ensuite, les dernières années : Burnley, puis j’étais en prêt en Écosse, ensuite au PSV, aux Pays-Bas, aussi en prêt. Et maintenant, je suis ici."

L’an dernier, avec Burnley, vous avez beaucoup évolué en bloc bas, avec Maxime Estève qui venait compenser par sa vitesse dans votre défense à quatre. Cette année, avec Roberto De Zerbi, vous allez justement affronter des équipes qui évoluent en bloc bas, voire très bas, et qui explosent rapidement en contre. Une situation qui devrait normalement être un peu nouvelle pour toi, face à des attaquants explosifs et rapides en Ligue 1.

CJ Egan-Riley : "Je pense que, tout au long de ma carrière, il y a eu des défis. L’an dernier, c’étaient des défis liés aux différents styles de jeu que nous avions, aux différents joueurs, aux profils variés. Certains sont très rapides, d’autres sont grands et puissants. Il faut simplement que j’utilise ce que j’ai appris, et que je puisse le mettre au service de l’équipe ici, en fonction de ce que le coach attendra de moi. Je pense qu’il y a une raison pour laquelle je suis ici : c’est pour montrer mes qualités, pour pouvoir apporter quelque chose au club. Et c’est exactement ce que je veux faire, absolument. Comme je l’ai dit, je suis vraiment à la disposition du coach. Je suis là pour apprendre, intégrer son style de jeu, et tirer toutes les leçons qu’il aura à me transmettre."

On a vu les chiffres de Burnley, nous, depuis la France. On va être très honnêtes : on n’a pas vu tous vos matchs, mais les statistiques sont impressionnantes avec ce nombre de clean sheets, ce très faible nombre de buts encaissés. Révèle-nous un peu les secrets du vestiaire : c’était quoi la relation entre le gardien et les défenseurs ? Comment êtes-vous arrivés à une telle performance ?

CJ Egan-Riley : "Oui, c’est vrai que c’est quelque chose qui a vraiment "cliqué", en fait. De la part du coach, du staff, on avait une très bonne relation. Mais je pense qu’on avait surtout cette envie collective de défendre, ce qui est devenu rare dans le football actuel. Aujourd’hui, beaucoup veulent jouer avec le ballon – et c’est aussi quelque chose que je veux faire. C’est important de maintenir la possession, de contrôler le jeu. L’an dernier, on était tous sur la même longueur d’onde. Et de fait, ça a très bien fonctionné. Comme je l’ai dit, on a vraiment battu des records. On détient un record défensif en Angleterre, et c’est évidemment très positif. Donc je veux en tirer les leçons, assimiler tout ce que j’ai appris, et maintenant pouvoir le mettre en pratique ici. Et si on pouvait établir un record défensif aussi cette année à l’OM, en Ligue 1, ce serait vraiment quelque chose que j’aimerais accomplir."

Il y a beaucoup de points positifs et beaucoup d’aspects à améliorer. Est-ce que tu pourrais nous dire quelle est ta principale qualité ? Est-ce que c’est le un contre un, la vitesse ? Et peut-être ton principal axe de progression : le jeu de tête, les relances ? Dis-nous un petit peu ton ressenti personnel.

CJ Egan-Riley : "Je pense que je peux m’améliorer dans l’ensemble de mon jeu, de manière générale. En venant ici, comme vous l’avez dit, l’an dernier, je n’ai pas eu autant d’espaces ouverts, plus larges. C’est quelque chose que je vais devoir apprendre à mieux gérer ici. Mais je sais aussi que je n’ai pas perdu beaucoup de duels la saison dernière, beaucoup de duels physiques, donc c’est un point positif. Peut-être qu’il y en aura plus ici, avec davantage de un contre un. Je pense que c’est aussi lié à la façon de jouer en Ligue 1, où il y a plus de confrontations directes. Mais je suis totalement prêt à relever ce défi et à travailler dur pour progresser."

[Image: Thomas Lemar, Atlético Madrid] © Icon Sport

Mercato OM

Par La Redaction FCM - Mis à jour le 09/07/2025 à 10:00 - Publié le 09/07/2025 à 09:03

Le dossier Valentin Rongier pourrait enfin évoluer. Après les refus successifs du Paris FC et du Stade Rennais, une nouvelle piste se précise pour le milieu de terrain de l’Olympique de Marseille. Selon les informations du journaliste Fabrizio Romano, le Como 1907 a entamé des discussions avec le club phocéen pour s’attacher les services de l’ancien Nantais.

Promu en Serie A pour la saison 2024-2025, Como cherche à renforcer son entrejeu. Le nom de Valentin Rongier figure en bonne place sur la liste des cibles potentielles du club lombard, aux côtés du jeune Argentin Máximo Perrone, actuellement sous contrat avec Manchester City. Toujours selon Fabrizio Romano, les dirigeants italiens hésitent entre ces deux profils : “Como ne signera qu’un seul joueur entre Maximo Perrone et Valentin Rongier. Des discussions sont en cours avec Manchester City et l’Olympique de Marseille sur les conditions des deux accords.” De son côté, le journaliste Gianluca Di Marzio révèle que Como a déjà formulé une offre de 15 millions d’euros pour Perrone, mais reste attentif à la situation du Marseillais.

Rongier dans le viseur de Côme !

🚨💙🤍 Como have opened talks for Valentin Rongier as new midfielder, deal on with Olympique Marseille.

The other option remains Máximo Perrone from Manchester City. pic.twitter.com/KeB0AcH8Lo

— Fabrizio Romano (@FabrizioRomano) July 8, 2025

Ce regain d’intérêt pourrait relancer un dossier jusque-là bloqué. Les négociations pour une prolongation de contrat entre Valentin Rongier et l’OM sont au point mort depuis plusieurs semaines. D’après La Provence, les discussions achoppent sur les conditions salariales : « les positions restent assez éloignées », peut-on lire dans les colonnes du quotidien régional.

A lire : Mercato OM : La priorité au poste d’ailier gauche est évaluée à 40M€ !

En cas de transfert, Rongier rejoindrait un club ambitieux, entraîné par Cesc Fàbregas et auteur d’une 10e place prometteuse pour son retour dans l’élite italienne. Il y retrouverait plusieurs jeunes talents comme Maxence Caqueret, Nico Paz ou Jesus Rodriguez, dans un effectif en construction.

Alors que Roberto De Zerbi continue de façonner son effectif à l’OM, le départ de son capitaine représenterait un tournant important. Reste à savoir si Como parviendra à convaincre les dirigeants marseillais… et Rongier lui-même.