Fetched: https://www.lephoceen.fr/infos-om/interview/egan-riley-je-suis-plutot-a-l-aise-dans-le-un-contre-un-227146
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Comment tu as découvert et commencé à jouer au foot jusqu'à aujourd'hui ?
CJ Egan-Riley : "C’est une bonne question. J’ai commencé quand j’avais environ trois ans. Ce sont mes premiers souvenirs, quand je jouais dans un club local à Manchester. Après, j’ai fini par rejoindre Manchester City lorsque j’avais 9 ans, jusqu’à mes 20 ans. Ensuite, les dernières années : Burnley, puis j’étais en prêt en Écosse, ensuite au PSV, aux Pays-Bas, aussi en prêt. Et maintenant, je suis ici."
L’an dernier, avec Burnley, vous avez beaucoup évolué en bloc bas, avec Maxime Estève qui venait compenser par sa vitesse dans votre défense à quatre. Cette année, avec Roberto De Zerbi, vous allez justement affronter des équipes qui évoluent en bloc bas, voire très bas, et qui explosent rapidement en contre. Une situation qui devrait normalement être un peu nouvelle pour toi, face à des attaquants explosifs et rapides en Ligue 1.
CJ Egan-Riley : "Je pense que, tout au long de ma carrière, il y a eu des défis. L’an dernier, c’étaient des défis liés aux différents styles de jeu que nous avions, aux différents joueurs, aux profils variés. Certains sont très rapides, d’autres sont grands et puissants. Il faut simplement que j’utilise ce que j’ai appris, et que je puisse le mettre au service de l’équipe ici, en fonction de ce que le coach attendra de moi. Je pense qu’il y a une raison pour laquelle je suis ici : c’est pour montrer mes qualités, pour pouvoir apporter quelque chose au club. Et c’est exactement ce que je veux faire, absolument. Comme je l’ai dit, je suis vraiment à la disposition du coach. Je suis là pour apprendre, intégrer son style de jeu, et tirer toutes les leçons qu’il aura à me transmettre."
On a vu les chiffres de Burnley, nous, depuis la France. On va être très honnêtes : on n’a pas vu tous vos matchs, mais les statistiques sont impressionnantes avec ce nombre de clean sheets, ce très faible nombre de buts encaissés. Révèle-nous un peu les secrets du vestiaire : c’était quoi la relation entre le gardien et les défenseurs ? Comment êtes-vous arrivés à une telle performance ?
CJ Egan-Riley : "Oui, c’est vrai que c’est quelque chose qui a vraiment "cliqué", en fait. De la part du coach, du staff, on avait une très bonne relation. Mais je pense qu’on avait surtout cette envie collective de défendre, ce qui est devenu rare dans le football actuel. Aujourd’hui, beaucoup veulent jouer avec le ballon – et c’est aussi quelque chose que je veux faire. C’est important de maintenir la possession, de contrôler le jeu. L’an dernier, on était tous sur la même longueur d’onde. Et de fait, ça a très bien fonctionné. Comme je l’ai dit, on a vraiment battu des records. On détient un record défensif en Angleterre, et c’est évidemment très positif. Donc je veux en tirer les leçons, assimiler tout ce que j’ai appris, et maintenant pouvoir le mettre en pratique ici. Et si on pouvait établir un record défensif aussi cette année à l’OM, en Ligue 1, ce serait vraiment quelque chose que j’aimerais accomplir."
Il y a beaucoup de points positifs et beaucoup d’aspects à améliorer. Est-ce que tu pourrais nous dire quelle est ta principale qualité ? Est-ce que c’est le un contre un, la vitesse ? Et peut-être ton principal axe de progression : le jeu de tête, les relances ? Dis-nous un petit peu ton ressenti personnel.
CJ Egan-Riley : "Je pense que je peux m’améliorer dans l’ensemble de mon jeu, de manière générale. En venant ici, comme vous l’avez dit, l’an dernier, je n’ai pas eu autant d’espaces ouverts, plus larges. C’est quelque chose que je vais devoir apprendre à mieux gérer ici. Mais je sais aussi que je n’ai pas perdu beaucoup de duels la saison dernière, beaucoup de duels physiques, donc c’est un point positif. Peut-être qu’il y en aura plus ici, avec davantage de un contre un. Je pense que c’est aussi lié à la façon de jouer en Ligue 1, où il y a plus de confrontations directes. Mais je suis totalement prêt à relever ce défi et à travailler dur pour progresser."