OL–OM (1-0) : un Olympico perdu, Balerdi sous pression et un OM qui doute déjà

Réduits à dix après une demi-heure, plombés par un but contre son camp de Balerdi en fin de match, les Marseillais s’inclinent à Lyon et inquiètent.

Reporter

L’histoire se répète : quand l’OM semble tenir, il finit par céder. À Décines, face à un OL privé de son buteur Mikautadze mais poussé par son public, les hommes de Roberto De Zerbi ont tenu pendant près de 90 minutes avant de craquer. Le tournant intervient tôt, dès la 29e minute, lorsque CJ Egan-Riley, lancé par une passe trop courte de Balerdi, fauche Malick Fofana en position de dernier défenseur. Carton rouge direct.

Réorganisé en 4-4-1, l’OM s’est alors contenté de subir. Rulli a longtemps retardé l’échéance avec plusieurs parades (15e, 49e, 76e), Höjbjerg a fait passer un frisson sur une frappe croisée (63e), mais la balance a fini par pencher du côté lyonnais. À la 88e minute, sur un centre mal négocié, Balerdi dévie dans ses propres filets : un CSC fatal. Score final : 1-0.

Balerdi, symbole des errements défensifs

Capitaine malgré les critiques, Leonardo Balerdi symbolise les maux actuels du club. C’est lui qui, par une passe manquée, provoque l’expulsion d’Egan-Riley. Et c’est encore lui qui, en toute fin de match, scelle la défaite avec un malheureux CSC.

Dans la presse, les notes sont sévères : 2 dans L’Équipe, 1 dans Le Phocéen, certains parlant de « prestation affligeante ». Même Rulli, irréprochable, n’a pu sauver son capitaine. De Zerbi, lui, refuse de l’accabler publiquement : « Je n’ai rien à lui reprocher, les choses se disent dans le vestiaire. » Mais en coulisses, la pression monte.

Greenwood, encore invisible

Autre joueur pointé du doigt : Mason Greenwood. Aligné côté gauche, l’Anglais n’a jamais pesé. Pire, il a souvent laissé son couloir ouvert à Abner et Fofana. Dépassé, il est sorti à la pause, remplacé par Ulisses Garcia. Le contraste avec la générosité d’un Fofana côté lyonnais saute aux yeux. Le Phocéen parle de « naufrage », L’Équipe d’un « très mauvais soir ».

De Zerbi entre frustration et exigence

En conférence de presse, le technicien italien a répété ses convictions :

« À 11 contre 11, même si ce n’était pas notre meilleur match, je pense qu’on était mieux que Lyon. Mais si on veut jouer avec courage, il faut jouer avec personnalité. Si on pense qu’on peut se recroqueviller à cinq derrière, on n’aura pas beaucoup d’occasions. Ce n’est pas la bonne mentalité si l’on veut jouer dans un grand club. »

Concernant Gouiri, laissé sur le banc : « C’était un choix physique. Je ne l’ai pas vu en grande forme cette semaine. »

Un chantier défensif urgent

Avec seulement 3 points en 3 journées (1 victoire, 2 défaites), l’OM est déjà sous pression. La fragilité défensive saute aux yeux, et l’absence de repères collectifs inquiète. Leonardo Balerdi, censé incarner un capitaine solide, enchaîne les erreurs.

La cellule Benatia-Longoria active donc ses dernières cartouches : Emerson Palmieri et Nayef Aguerd sont attendus pour renforcer une arrière-garde en crise. Mais il faudra aussi un sursaut mental : car dans dix jours, ce n’est pas Lyon ni Rennes que l’OM retrouvera… mais le Real Madrid et le PSG.

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