« Une première période presque parfaite »
Radieux mais lucide, Roberto De Zerbi n’a pas caché sa satisfaction après la démonstration olympienne :
« Nous avons joué un match incroyable. L’équipe était jeune mais compétente. La première période était parfaite, presque la perfection. »
Dans une ambiance incandescente, ses joueurs ont plié l’Ajax en moins d’une demi-heure grâce à Paixão (doublé et passe décisive), Greenwood et Aubameyang. Pour leur coach, ce visage collectif et vertical doit devenir une référence : « Défensivement, on a souffert, mais offensivement c’était le morceau de match le plus important depuis que nous sommes à Marseille. »
Paixão, symbole d’un collectif qui grandit
Interrogé sur Igor Paixão, critiqué depuis son arrivée, De Zerbi a piqué les journalistes :
« À Marseille, les critiques sont comme le soleil, il y en a tous les jours. Il revenait de deux mois de blessures, il grandit. Ce soir il a marqué et servi ses coéquipiers. Le but sert pour la confiance, mais il servait déjà avant. »
Un message clair : la recrue brésilienne est désormais prête à s’imposer dans le onze olympien.
Un onze audacieux et une rotation assumée
Avec Vermeeren titulaire pour la première fois et Nadir aligné d’entrée, De Zerbi a surpris. Mais il assume ses choix :
« Højbjerg a enchaîné trois gros matchs à 90 minutes, il fallait le ménager. Vermeeren est très fort, il a fait un super match. Nadir aussi. Je veux que tous mes joueurs soient protagonistes. »
Un discours qui confirme la logique de rotation chère au technicien italien, soucieux de garder tout son groupe impliqué.
Tactique et adaptation : un De Zerbi pragmatique
S’il est connu pour son jeu de possession, l’Italien a adapté son plan face à l’Ajax :
« On ne voulait pas leur laisser le ballon, mais quand j’ai vu les absences de Weghorst et Dolberg, j’ai changé le plan de jeu ce matin. On savait qu’ils allaient jouer avec des ailiers très hauts. On a pris des risques, mais on a été agressifs et patients dans le pressing. Les buts viennent de là. »
Une preuve que le coach sait aussi être pragmatique et lire les failles adverses.
Le geste qui a marqué la soirée
Au-delà du terrain, De Zerbi a raconté une scène révélatrice de l’état d’esprit de son groupe :
« Quand Højbjerg est entré, Aubameyang a retiré son brassard de capitaine pour le lui donner, sans qu’on le demande. Un geste d’humilité magnifique. Pour moi, encore plus beau que le 4-0. »
Un symbole fort d’un vestiaire soudé et de leaders prêts à partager les responsabilités.
Garder le cap avant Metz
Pas question pour autant de s’enflammer :
« Aujourd’hui, on a gagné un match, stop. Demain, on recommence. Metz samedi sera encore plus difficile que ce qu’on croit. C’est une équipe physique, vive, qui sait défendre et contre-attaquer. »
De Zerbi l’assure : la vraie progression viendra quand l’OM sera capable de maintenir la même intensité pendant 90 minutes.
Une soirée fondatrice, une victoire historique, et un coach à la fois heureux et exigeant. Marseille est lancé, mais le chemin ne fait que commencer.
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