OM – Amir Murillo, le soldat discret qui fait gagner l’OM

À Strasbourg, Murillo a offert une victoire capitale à l’OM dans les arrêts de jeu. L’illustration parfaite d’un joueur de rotation devenu indispensable sous De Zerbi.

Un héros inattendu à la Meinau

Il y a des soirs où l’histoire s’écrit avec des seconds rôles. Vendredi, c’est Amir Murillo qui a endossé le costume du sauveur. À la 91e minute, alors que tout le monde voyait l’OM repartir frustré, le Panaméen a surgi après la transversale de Vaz pour catapulter le ballon au fond. 1-2, explosion de joie, trois points arrachés. Le genre de but qui change une saison, et qui rappelle que la rotation n’est pas un luxe, mais une arme.

Le parfait joueur de rotation

Sous De Zerbi, chaque poste est devenu exigeant, complexe, codé. Dans le couloir droit, il faut savoir alterner entre largeur, jeu intérieur et densité défensive. Murillo, formé comme milieu défensif au Panama avant de se muer en latéral, possède cette intelligence tactique. Il ne brille pas toujours, il peut parfois laisser des espaces, mais il sait faire le sale boulot et, surtout, il répond présent quand le coach le lance dans la bataille.

Un avenir incertain… transformé en force

On l’avait presque oublié. À l’été 2024, son nom circulait dans la liste des départs. Arrivé pour moins de 3 M€ d’Anderlecht, souvent blessé, Murillo semblait condamné au rôle de doublure anonyme. Mais le Panaméen n’a rien lâché. 30 matchs de Ligue 1 la saison passée, une prolongation jusqu’en 2028, et désormais un statut de joueur fiable, sur qui le coach peut compter. Son but à la Meinau, c’est la récompense d’une ténacité exemplaire.

Le profil idéal pour une saison longue

À 29 ans, Murillo ne cherche pas la lumière. Pas de grandes déclarations, pas de rôle de star, juste une mentalité de soldat. Et dans une saison où l’OM vise le podium en Ligue 1 et une grande aventure en Ligue des Champions, ce profil est vital. Des joueurs capables de sortir du banc, d’apporter de l’énergie et de ne jamais trahir l’idée collective : c’est ce qui fait la différence entre une équipe qui subit et une équipe qui gagne.

La valeur des « seconds rôles »

À Strasbourg, Murillo a fait bien plus qu’inscrire son premier but sous les couleurs marseillaises. Il a rappelé qu’un vestiaire fort se construit aussi avec des joueurs de l’ombre, capables de devenir héros d’un soir. Dans le projet De Zerbi, la rotation n’est pas une option : c’est un pilier. Et Murillo en est la preuve vivante.

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