Après l’exploit face au PSG, l’OM se déplace à Strasbourg vendredi soir avec une ambition claire : confirmer. En conférence de presse, Roberto De Zerbi a livré un discours lucide, parfois autocritique, et surtout centré sur le collectif. Entre infirmerie, éloges pour ses recrues et mise en garde contre l’adversaire, le coach italien a planté le décor.
Deux absents confirmés
D’entrée, De Zerbi a clarifié l’état de son groupe :
« Kondogbia et Traoré ne seront pas disponibles face à Strasbourg. Les autres vont bien. »
Une nouvelle qui rassure, puisqu’à part ces deux forfaits, l’effectif est au complet. Le coach a insisté : il alignera la meilleure équipe possible pour ce rendez-vous crucial.
Strasbourg, plus important que l’Ajax
Malgré la perspective du retour de la Ligue des champions au Vélodrome mardi, l’Italien refuse tout relâchement :
« Demain sera plus important que le match de l’Ajax. Strasbourg est un vrai match difficile, et si on gagne, on peut prendre la première place. »
L’an dernier, Strasbourg avait pris quatre points à l’OM. De Zerbi n’a pas oublié :
« Je me souviens du match à la Meinau, après l’euphorie de Lyon : on était retombés. Ils ont des jeunes, organisés, choisis avec soin, avec une vraie valeur. Ce sera très dur. »
Éloges pour ses recrues
L’ancien coach de Brighton s’est longuement attardé sur ses nouveaux joueurs, cette fois pour les encenser :
- Sur Nayef Aguerd : « On dirait qu’il joue avec moi depuis dix ans. Il a déjà tout compris. »
- Sur Matt O’Riley : « Sérieux, intelligent, polyvalent. Contre Paris, il a montré sa complémentarité avec Højbjerg. »
- Sur Timothy Weah : « C’est l’un des meilleurs coups du mercato. Il peut jouer partout, il vaut plus que ce qu’on pense. Un joueur sous-estimé. »
De Zerbi a aussi reconnu la frustration d’Angel Gomes et Vermeeren, laissés de côté pour des raisons tactiques :
« Contre Lorient, Gomes a été notre meilleur joueur. Le laisser sur le banc m’a fait mal. Mais leur heure viendra. »
Greenwood, l’exemple à répéter
Le coach est revenu sur le travail défensif de Mason Greenwood face au PSG :
« Je lui avais montré des séquences de Raphinha. Lundi, il a tout appliqué. Mais il faut le refaire à chaque match. Quand Greenwood court, tout le monde suit. »
Une exigence répétée : le Clasico n’est qu’un point de départ, pas une fin en soi.
Mea culpa après le carton rouge
Expulsé en toute fin de match contre Paris, De Zerbi a reconnu sa part de responsabilité :
« J’ai commis une erreur. Pas dans mes mots, je n’ai insulté personne. Mais dans le langage corporel. Je demande aux joueurs d’éviter les cartons, et moi je prends un rouge… Mauvais exemple. »
Suspendu pour Strasbourg, il sera remplacé sur le banc par son adjoint Andrea Maldera :
« J’ai une confiance totale en lui. Peut-être que les joueurs seront plus tranquilles sans moi dans leurs oreilles ! »
Un message clair
Entre compliments, avertissements et autocritique, Roberto De Zerbi a surtout rappelé l’essentiel :
« Gagner Paris c’est bien, mais si on arrive en claquettes à Strasbourg, ça ne vaut rien. »
Vendredi soir à la Meinau, l’OM aura l’occasion de confirmer son renouveau… ou de retomber dans ses travers.
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