OM – Pierre-Emile Højbjerg, moteur silencieux de la montée en puissance olympienne

Solide et inspiré, Højbjerg a été l’un des hommes forts du succès arraché à Strasbourg (1-2). Récupération, impact et passe décisive : le Danois s’impose déjà comme un leader.

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Un OM en souffrance, puis renversant

À la Meinau, l’OM a souffert. Menés dès la 49e minute sur un but d’Ouattara, les Phocéens ont longtemps couru après le score face à un Strasbourg combatif. La défense a tenu bon, Rulli a sauvé les siens, et les entrants ont changé la donne : Aubameyang pour l’égalisation, puis Murillo pour un but libérateur dans le temps additionnel (1-2).

Mais derrière ce scénario, un joueur a incarné la résistance puis la révolte : Pierre-Emile Højbjerg.

Le chef d’orchestre de l’entrejeu

La soirée n’avait pourtant pas démarré sous les meilleurs auspices pour le Danois. Quelques relances hasardeuses, une mise en route timide face à l’agressivité alsacienne. Mais à mesure que le match avançait, Højbjerg a pris le contrôle du milieu.

Récupérations hautes, orientation du jeu, ouverture lumineuse pour Paixão avant la pause : il a su faire parler son sens de l’anticipation. Surtout, il a donné l’exemple par son volume de jeu, multipliant les courses et les interceptions (4 ballons récupérés, 12 passes dans le dernier tiers).

La passe décisive qui change tout

Le tournant, c’est à la 78e minute. Sur un pressing collectif, Højbjerg surgit pour gratter un ballon et offrir une passe millimétrée à Aubameyang. Le Gabonais s’y reprend à deux fois mais finit par tromper Penders. Marseille recolle, le match bascule.

Quelques minutes plus tard, Højbjerg aurait même pu être le héros absolu : sa tête décroisée heurte le poteau alors que Penders était battu. Finalement, c’est Murillo qui conclura l’histoire, mais le rôle du Danois dans ce renversement reste central.

Les médias unanimes

De L’Équipe à FootMercato en passant par La Provence et Maxifoot, toutes les analyses convergent : Højbjerg a été l’un des moteurs de la victoire. Certes, moins flamboyant que face au PSG, mais précieux et régulier. Le quotidien sportif parle d’une « montée en puissance précieuse dans l’entrejeu ». La Provence insiste sur son rôle de métronome et sa capacité à ressortir proprement le ballon sous pression. Maxifoot et FootMercato soulignent son intelligence dans l’utilisation du cuir, son sens des décalages et son impact défensif.

Déjà un patron ?

Arrivé cet été pour renforcer l’axe marseillais, Højbjerg confirme match après match son importance. Dans un OM qui se cherche encore parfois dans la constance, il apporte calme, lucidité et verticalité. Sa passe décisive à Strasbourg illustre parfaitement ce rôle : gratter, orienter, distribuer.

Avec son expérience et sa régularité, le Danois s’impose comme l’un des cadres naturels de Roberto De Zerbi. Et si ce n’est pas lui qui inscrit les buts décisifs, il en est bien souvent l’architecte caché.

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