OM – De Zerbi : « Ce sont les remplaçants qui ont fait basculer le match »

Troisième victoire de rang pour l’OM ! À Strasbourg, De Zerbi a salué l’impact des entrants et rappelé qu’à Marseille, l’euphorie ne doit jamais faire baisser la garde.

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L’OM décroche enfin un succès à l’extérieur

Après avoir battu Paris, l’OM a enchaîné avec une victoire précieuse sur la pelouse de Strasbourg. Une soirée marquée par un scénario frustrant d’abord, avant que les entrants – Aubameyang, Greenwood, Pavard, Emerson et le jeune Robinho Vaz – ne fassent basculer la rencontre. Suspendu et contraint de suivre la partie depuis les tribunes, Roberto De Zerbi est apparu soulagé mais lucide.

« C’est une victoire du club. Ce sont les remplaçants qui ont changé l’équilibre de la rencontre », a insisté l’Italien après coup.

Q&A – La conférence de presse de De Zerbi

Sur le match et le rythme de l’équipe :

« On a commencé doucement, Strasbourg très fort. C’est une équipe jeune mais déjà très forte, avec une identité claire. On a concédé ce but idiot après la pause, mais ensuite on s’est libérés. Les entrées d’Aubameyang, Emerson, Greenwood, Pavard et Robinho Vaz ont tout changé. Je suis très, très heureux. »

Sur la concurrence Gouiri – Aubameyang en pointe :

« Pas de problème. La concurrence est positive. On joue beaucoup : lundi, vendredi, mardi encore… J’essaie de choisir selon la forme et la physionomie du match. Je suis content de Gouiri, d’Aubameyang et aussi de Robinho. Je ne l’ai pas fait entrer pour lui donner des minutes, mais pour gagner. Et ce sont eux qui nous offrent ce succès. »

Sur la “crise d’août” désormais derrière :

« Août n’est jamais loin, vous le savez mieux que moi. À Marseille, on ne peut jamais se relâcher. Chaque jour, il peut se passer quelque chose. Il faut rester attentif, humble, les pieds sur terre. On doit toujours garder en tête Rennes, Lyon, même Paris au Vélodrome où on avait gagné 5-2 mais avec du mal dans le jeu. »

Sur son avertissement “si on vient en claquettes, on n’est pas une grande équipe” :

« Non, ce n’est pas le résultat qui définit une grande équipe. Même sans victoire j’aurais été satisfait, parce que ce soir l’équipe a été sérieuse et présente mentalement. Ce n’était pas un match en claquettes. C’est une étape de plus vers ce qu’on veut devenir. »

Sur la première victoire à l’extérieur de la saison :

« Oui, ça commençait à m’agacer. J’y pensais en tribune. Je ne veux pas d’une équipe qui ne gagne qu’au Vélodrome. Je veux qu’on soit bons partout : Lyon, le Parc, Strasbourg. Depuis la fin du mercato, avec l’arrivée d’Aguerd, Pavard, O’Riley, il y a une vraie dynamique : trois victoires de rang en championnat, un seul but encaissé contre Paris, Strasbourg et Lyon. C’est important. »

Sur sa suspension et sa position en tribunes :

« Je l’ai vécu comme quand j’étais gamin dans le virage avec les ultras de Brescia. Ce soir, j’étais un peu un ultra. Je félicite mon staff : Maldera, Quinto, Panico… Ils ont fait les bons choix au bon moment. C’était particulier pour eux aussi, et je suis très heureux pour eux. »

Une victoire qui compte double

Avec ce succès à Strasbourg, l’OM enchaîne une troisième victoire en Ligue 1 et brise la série noire loin du Vélodrome. Plus qu’un simple résultat, c’est un tournant psychologique. De Zerbi le sait : son groupe avance, mais la vigilance reste le mot d’ordre.

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