Clément Turpin dirigera Metz-OM samedi (17 h). L’homme au sifflet, familier du Vélodrome et des grandes affiches, n’en est pas à sa première avec Marseille : 46 matchs, des décisions marquantes, et une relation toujours électrique entre respect et méfiance.
Un arbitre au passé chargé avec l’OM
Clément Turpin dirigera Metz-OM samedi (17 h). L’homme au sifflet, familier du Vélodrome et des grandes affiches, n’en est pas à sa première avec Marseille : 46 matchs, des décisions marquantes, et une relation toujours électrique entre respect et méfiance.
L’arbitre des grands soirs
Finale de Ligue des Champions 2022, Euro, Coupe du monde : Turpin, 42 ans, incarne le haut niveau. En Ligue 1, il est le garant d’un jeu fluide, précis et tenu. À chaque fois qu’il est désigné pour un match de l’OM, c’est signe que l’affiche compte. Samedi à Saint-Symphorien, il aura encore les projecteurs braqués sur lui.
Avec lui, pas de place à l’improvisation : autorité calme, communication minimale, mais impact immédiat. Il gère la pression comme peu d’autres. Pourtant, à Marseille, son nom réveille toujours quelques cicatrices.
Souvenirs contrastés
Car la mémoire marseillaise est tenace.
La saison passée, Turpin a sifflé trois matches des Olympiens :
- le 5-0 à Montpellier (rien à dire, arbitrage maîtrisé),
- le 2-1 contre Monaco (penalty signalé par son assistant),
- et la défaite 3-1 à Paris.
Mais c’est la Coupe de France face au LOSC qui reste en travers de la gorge : un penalty non revu, une expulsion incomprise de Mehdi Benatia, et un sentiment d’injustice encore vif. Pour beaucoup, cet épisode a renforcé l’idée que, face à Turpin, Marseille doit non seulement battre son adversaire… mais aussi l’arbitrage.
Un défi mental de plus
Ce week-end, Roberto De Zerbi et ses joueurs n’auront pas le droit au relâchement. Le coach italien prône l’intensité et la maîtrise ; Turpin, lui, sanctionne toute dérive. Les Marseillais devront donc conjuguer la fougue et la lucidité.
Face à un arbitre qui a dirigé les plus grandes scènes d’Europe, l’OM devra prouver qu’il sait désormais gagner sans s’éparpiller.
Le message est clair : jouer fort, mais juste.
Turpin n’est pas un ennemi, c’est un révélateur.
À Metz, le vrai test, ce sera celui du sang-froid.
Rejoins la discussion !
Balance ton avis, pose tes questions, chambre les autres supporters : ta voix fait vibrer notre volcan numérique.