
Lyon–OM (1-0) : De Zerbi amer, entre regrets et exigences
Réduit à dix dès la première mi-temps à Lyon, l’OM s’incline 1-0. En conférence de presse, De Zerbi regrette l’exclusion d’Egan-Riley et défend ses choix.
« À onze contre onze, on était mieux que Lyon »
La soirée du Groupama Stadium a laissé un goût amer. L’Olympique de Marseille s’est incliné 1-0 face à l’OL, plombé par l’expulsion précoce de CJ Egan-Riley. En conférence de presse, Roberto De Zerbi n’a pas mâché ses mots :
« On a souffert, oui, surtout après l’exclusion. On n’a pas concédé de très grosses occasions, mais on a souffert. À 11 contre 11, même si ça n’était pas notre meilleur match, je pense qu’on était mieux que Lyon. »
Un constat clair : le tournant du match reste le carton rouge, venu chambouler tous ses plans.
Une défense fragile mais pas submergée
Alors que l’OM attend encore l’arrivée de Nayef Aguerd et d’Emerson Palmieri pour solidifier l’arrière-garde, De Zerbi assume la responsabilité des erreurs défensives :
« Je pense que le but que l’on a encaissé, comme l’exclusion, sont des événements que nous avons provoqué tout seuls. À l’origine, le ballon était à nous. Sur l’exclusion, il y a eu cette erreur d’Egan-Riley qui lance Fofana. C’est un joueur de 2003, assez jeune. Cornelius était le seul défenseur que l’on avait sur le banc. »
Le coach refuse toutefois de dramatiser : « D’un point de vue défensif, je ne trouve pas que Lyon s’est procuré beaucoup d’occasions, même quand on était en infériorité numérique. Si on veut jouer avec courage, il faut jouer avec personnalité. Si on pense qu’on peut se recroqueviller à cinq derrière, on ne va pas avoir beaucoup d’occasions. Ce n’est pas la bonne mentalité si l’on veut jouer dans un grand club. »
Balerdi défendu, Gouiri écarté
Interrogé sur Leonardo Balerdi, fautif sur certaines phases, De Zerbi a choisi la protection plutôt que la critique :
« Je n’ai rien à lui dire, honnêtement. Oui, il a fait une erreur. Mais s’il faut se dire les choses, on le fait dans le vestiaire. Au-delà de la prestation qui peut être plus ou moins bonne, je n’ai rien à ajouter à son sujet. »
Quant à Amine Gouiri, resté cloué au banc toute la rencontre, la décision est avant tout physique :
« Si Amine n’a pas joué, c’est un choix physique. Je ne l’ai pas vu en très grande forme cette semaine. C’est tout, ça arrive. On ne peut pas être tout le temps au top. On sentait que Aubameyang, Traoré et Nadir pouvaient mieux faire. L’exclusion a compliqué les choses, modifié mes plans. L’entrée de Robinio Vaz, plutôt que Gouiri, est justifiée parce que je pensais que sa vitesse pouvait nous permettre de mieux attaquer la profondeur. »
Le mercato en arrière-plan
Alors que le départ d’Adrien Rabiot à l’AC Milan est imminent, De Zerbi a refusé d’entrer dans les détails :
« J’étais préoccupé par le match ce soir, je n’ai pas parlé de mercato avec Pablo et Medhi Benatia. »
Une manière de garder le focus sur le terrain, malgré une fin de mercato brûlante pour l’OM.
Une défaite qui interroge, mais un discours clair
Au-delà du revers, De Zerbi maintient son cap : jeu courageux, exigence défensive, et foi dans les jeunes. Avec Aguerd et Palmieri attendus, et peut-être d’autres renforts, le technicien italien espère vite tourner la page.
« Mon plus grand regret ce soir, c’est de ne pas avoir joué à onze contre onze. »
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