« Une défaite reste une défaite »
D’entrée, De Zerbi a refusé l’idée d’une défaite « encourageante » à Madrid :
« On ne peut pas être heureux. On doit jouer avec plus de courage, mieux gérer le ballon, être plus clairs sous pression. Je veux qu’on progresse vite, mais c’est un parcours. »
Le technicien italien rappelle que l’OM reste une grande équipe et qu’il n’acceptera la satisfaction qu’avec des victoires dans ces grands rendez-vous.
Lucidité et passion, deux alliées
Interrogé sur l’aspect psychologique, De Zerbi a mis en avant un équilibre subtil :
« Sérénité et passion ne s’opposent pas. Les deux doivent aller ensemble. Avec seulement la sérénité, tu promènes ton chien. Avec seulement la passion, tu perds la lucidité. »
« Une langue universelle »
Concernant le plan de jeu, De Zerbi insiste sur la nécessité de créer une identité collective forte :
« L’action qui amène au centre de Kondogbia au Bernabéu, c’est ça notre modèle. Je veux le voir 5 ou 6 fois par mi-temps. On doit parler une langue universelle, une mentalité commune. »
Blessés, charge et gestion
Sans détour, il a confirmé les forfaits d’Aguerd et de Traoré pour plusieurs semaines, tout en saluant les alternatives comme Vermeeren ou Gomes. La gestion de la charge sera déterminante, notamment pour Kondogbia.
Libérer les joueurs et élever Greenwood
De Zerbi a rappelé que ses principes ne brident pas la créativité individuelle :
« Les joueurs doivent garder leur liberté. Les principes structurent, mais les choix appartiennent à ceux qui ont le ballon. »
Sur Greenwood, il fixe la barre très haut :
« J’attends de lui qu’il devienne un joueur total, comme les grands en Europe. Aider Greenwood à progresser, c’est aider l’OM. »
Défense et coups de pied arrêtés
Le coach a salué la discipline défensive à Madrid (aucune profondeur concédée à Mbappé), tout en regrettant des espaces trop larges entre les lignes. Enfin, il a souligné le travail spécifique sur les corners, déjà plus efficace cette saison grâce à Maldera et Abardonado.
Entre lucidité et exigence, Roberto De Zerbi prépare le Classique avec une ligne claire : progresser vite, transformer la frustration madrilène en énergie, et imposer une mentalité de grande équipe. Pour lui, battre Paris n’est pas un rêve mais une étape attendue dans la construction de son OM.
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