Luis Enrique : « C’est un Classique »
À l’approche du choc entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain, Luis Enrique a répondu aux questions des médias avec sérénité. L’Espagnol a commencé par évoquer la portée symbolique de cette affiche :
« J’ai vu leur match face au Real Madrid. On connaît l’importance de ce rendez-vous, pour les supporters comme pour le club. C’est une rivalité forte, et nous sommes heureux de disputer ce genre de rencontre. Tout le monde veut participer à ce type de confrontation. Et j’aime entraîner pour ces matches. C’est un Classique. »
Le ton est donné : au-delà des enjeux sportifs, l’entraîneur du PSG voit ce rendez-vous comme une bataille à part entière, marquée par la passion et la pression populaire.
La pression, un ingrédient inévitable
Interrogé sur la répartition de la pression entre lui et Roberto De Zerbi, Luis Enrique a balayé la question :
« La pression concerne tout le monde : entraîneurs, joueurs, supporters. Ce sont des matchs à part, qu’on aime jouer et entraîner, avec la passion du public. »
L’Espagnol a rappelé que le Parc des Princes est déjà une scène de forte intensité chaque semaine et que son équipe a appris à vivre avec cette exigence permanente.
Des références, mais pas de garanties
Même si le PSG reste sur une série très favorable face à Marseille (12–1 sur les quatre derniers Classiques depuis son arrivée), Luis Enrique a refusé de s’appuyer sur le passé :
« Pour moi, il n’y a pas de référence ni à ce qu’on a fait les années précédentes, ni même la semaine dernière. On reste concentrés sur l’essentiel : préparer ce match. »
Un discours pragmatique, où chaque Classique est considéré comme une nouvelle bataille, indépendante de l’historique récent.
Focus sur Nuno Mendes et les émotions à gérer
Luis Enrique a également pris le temps de valoriser Nuno Mendes, brillant récemment face à l’Atalanta :
« C’est le type de joueur qui peut jouer où il veut. Mentalité incroyable, qualité technique et physique au top. L’un des joueurs les plus complets que j’ai eu à entraîner. »
Enfin, le coach a insisté sur l’importance de contrôler les émotions dans un contexte où chaque décision arbitrale peut faire basculer la rencontre :
« Les émotions comptent beaucoup. Pour les gérer, il faut être en bonne santé mentale et physique. Contrôler les émotions, c’est vital dans ce genre de rendez-vous. »
Un Classique déjà lancé
Pour Marseille, ce déplacement au Parc arrive dans un contexte particulier : un match encourageant mais frustrant face au Real Madrid (2–1) et la volonté de transformer cette prestation en levier psychologique. Roberto De Zerbi et ses joueurs savent qu’un résultat dans ce Classique peut être fondateur pour la suite de la saison.
Luis Enrique, lui, affiche sa sérénité et son expérience. Mais derrière les mots policés, tout le monde sait qu’un PSG–OM ne se joue jamais « normalement » : il se vit, il se gagne… ou il se subit.
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