Mercato OM : Ordóñez, quand le président de Bruges joue au plus vorace

Bart Verhaeghe hausse encore la voix : pour laisser filer Joël Ordóñez, Bruges exige toujours plus. À 48h de la fin du mercato, l’OM reste face à un mur d’avidité.

Reporter

À deux jours de la clôture du marché des transferts, le feuilleton Joël Ordóñez continue d’agacer le peuple marseillais. Alors que le défenseur équatorien (21 ans) ne cache plus son désir de rejoindre l’OM, le président du Club Bruges, Bart Verhaeghe, multiplie les déclarations fermes et les exigences financières.

Dans une interview au quotidien belge De Standaard, il a martelé sa position :

« Joël Ordóñez suscite beaucoup d’intérêt, mais nous avons été clairs avec lui : il ne partira qu’à NOS conditions. »

Une sortie qui illustre parfaitement la stratégie du patron brugeois : vendre cher, très cher, même si cela signifie prolonger inutilement un bras de fer avec le joueur et l’OM.

La politique du chèque

Le parallèle avec le dossier Ardon Jashari (vendu 36 M€ à l’AC Milan) n’est pas anodin. Verhaeghe se vante de tenir une ligne intransigeante : pas de cadeau, pas de rabais. Pour Ordóñez, il réclame 35 millions d’euros, voire plus, malgré le contexte : un joueur à l’écart du groupe depuis juillet, déterminé à forcer son départ, et un contrat qui commence à peser lourd dans les finances du club.

On appelle ça de la rigueur en Belgique… nous, on dirait surtout de la gourmandise.

Marseille ne lâche pas

Pourtant, l’OM et Pablo Longoria ont déjà fait de gros efforts, répondant à la plupart des conditions financières exigées. Roberto De Zerbi a validé le profil depuis des semaines et attend ce renfort comme un maillon essentiel de sa défense.

Ordóñez, de son côté, fait tout pour accélérer les choses : il a refusé les avances d’Al-Hilal et ne veut que Marseille. Un choix clair, qui prouve que le projet olympien séduit au-delà des discours.

Un bras de fer XXL

Au fond, tout le monde connaît la clé : Bruges ne cédera qu’en encaissant le maximum. Mais à force de gonfler la note, Verhaeghe prend le risque d’aller trop loin et de braquer ses interlocuteurs… ainsi que son propre joueur.

À 48 heures de la fin du mercato, la pression est totale. L’OM doit choisir entre casser la tirelire ou passer à côté d’une recrue défensive majeure. Mais une chose est sûre : la Team OM a compris depuis longtemps que ce dossier n’est plus sportif… il est devenu une affaire d’ego et d’euros.


Alors les amis, vous en pensez quoi ? Faut-il céder à la voracité de Bruges pour enfin boucler le transfert d’Ordóñez, ou tourner la page et foncer sur Aguerd ?

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