OM : Bennacer, le come-back qui divise — espoir, blessures et gros sous au menu

Rongier parti, Rabiot dehors : l’OM cherche son patron au milieu. Bennacer revient dans la danse, mais entre blessures et Milan inflexible, c’est quitte ou double.

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Soyons honnêtes : notre entrejeu est à l’os. Rongier est déjà à Rennes, Rabiot ne sera qu’un (mauvais) souvenir, et derrière Angel Gomes et Højbjerg, c’est le désert. Kondogbia n’y arrive plus, nos jeunes Nadir et Bakola ont du talent mais manquent encore de coffre pour la Ligue 1 et la C1. Résultat : on aborde la fin du mercato avec un poste clé en surchauffe. Comment en est-on arrivés là ? La direction a joué avec le feu, et maintenant il faut éteindre l’incendie.

Bennacer, le come-back qui divise

Et voilà que surgit à nouveau le nom d’Ismaël Bennacer. On connaît son histoire récente chez nous : un prêt l’hiver dernier, plombé par les blessures, le rythme jamais retrouvé. Mais De Zerbi l’adore. À 27 ans, avec sa vision, son sang-froid sous pression, son expérience… on comprend pourquoi le coach le veut. Bennacer connaît déjà le vestiaire, le club, l’ambiance. Et surtout, il aurait refusé des offres XXL en Arabie pour privilégier Marseille. Beau geste. Mais soyons francs : est-ce qu’on n’est pas en train de se chauffer pour un joueur dont le corps dit stop tous les trois mois ?

Milan ferme la porte au prêt, l’addition grimpe

Le problème, c’est Milan. D’après Daniele Longo, fini le prêt : ce sera une vente sèche ou rien. Les Rossoneri auraient même reçu des offres à 10 M€ de clubs saoudiens… refusées par Bennacer. Traduction : si on le veut, il faudra payer, et cher. Et tout ça pour un joueur qui ne fait même plus partie de leur prépa estivale. Ça pique. Lui est sous contrat jusqu’en 2027 : Milan n’a aucune urgence de vendre à perte. Alors, est-ce que l’OM doit casser sa tirelire pour un pari de ce calibre ?

Mercato sous pression, l’OM dos au mur

Il reste neuf jours avant la fin du mercato. Neuf jours pour boucler cinq ou six recrues encore promises. Mais soyons clairs : le poste de milieu central est la priorité absolue. Bennacer est une piste rassurante pour De Zerbi — il connaît le coach, le projet — mais aussi une bombe à retardement côté physique et finances. Si ce dossier capote, il faudra trouver vite une alternative, sous peine de démarrer la saison avec un secteur vital bricolé à la va-vite. Et ça, au Vélodrome, on ne pardonnerait pas.

Tout peut basculer en un claquement de doigts

C’est le mercato : une décision, un geste du joueur, et tout change. Si Bennacer pousse, si Milan assouplit sa position, on peut encore croire au coup de théâtre. Mais sinon, l’OM devra vite pivoter. Car rester avec Gomes–Højbjerg et peu de solutions derrière, c’est se condamner à souffrir sur tous les tableaux.

Et nous, les supporters, on choisit quoi ?

Alors, on fonce sur Bennacer et on espère que la chance tourne ? Ou on arrête de rêver et on cherche un plan B plus fiable ? Le débat est brûlant. Une chose est sûre : on n’a plus le luxe d’attendre.

Bennacer, oui ou non ? Balancez vos avis en commentaires, parce que c’est maintenant que ça se joue.

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