OM – De Zerbi cash après le 5-2 : “Pas des robots… et Rabiot ? Je tends la main”

Le 5-2 contre le Paris FC nous a fait vibrer, mais à chaud, Roberto De Zerbi a rappelé l’essentiel : “Mes joueurs ne sont pas des robots, ce sont des hommes.” On a gagné, oui, mais dans la douleur, avec la tête lourde d’une semaine électrique. Le coach l’a dit sans détour : cette victoire soigne, mais elle ne guérit pas tout.

Quand l’émotion pèse sur le jeu

De Zerbi a reconnu un OM crispé, entré “avec trop de peur, avec la tête pleine et non libérée.” On l’a tous vu : des gestes manqués derrière, des relances hésitantes, un bloc friable. Mais il a aussi salué le caractère : Højbjerg impérial, Aubameyang clinique, et les jeunes Nadir et Robinio, auteurs d’entrées pleines de culot. “C’est pour ça que je suis là : construire entre l’expérience et la jeunesse”, a-t-il insisté.

Défense en chantier, mercato urgent

Sans tourner autour du pot, De Zerbi a confirmé ce qu’on répète tous : il manque du monde. La blessure de Medina a forcé une charnière de fortune, deux droitiers alignés et un déséquilibre qui a coûté cher. “Tout le monde le sait : Pablo, Mehdi, moi. Il faut compléter l’effectif.” Milieu, défense, profondeur : le chantier est clair. Le mercato est encore ouvert, et la pression monte.

Aubameyang, capitaine sans brassard

Impossible d’ignorer la performance XXL de Pierre-Emerick Aubameyang. “Un champion, il fait toujours la différence.” Ses deux buts et son leadership ont porté l’équipe quand tout vacillait. Mais attention : peut-il tenir ce rôle toute la saison seul ? Le coach veut l’entourer mieux, nous, supporters, on veut croire qu’il peut encore être l’homme providentiel.

Le cas Rabiot : dialogue ou divorce ?

Et bien sûr, impossible de ne pas parler du feuilleton Rabiot. De Zerbi, droit dans ses bottes : “Adrien est un bon garçon. Même s’il a fait une erreur, j’espère une réconciliation.” Main tendue, message humain. Mais est-ce réaliste après une telle fracture ? “Je ne mets jamais la croix sur quelqu’un”, dit-il. Aux supporters maintenant d’en débattre : pardonner et reconstruire, ou tourner définitivement la page ?

Un coach marqué, mais debout

Transparents comme toujours, ses mots ont montré un homme atteint : “J’ai beaucoup souffert cette semaine. On n’en avait pas besoin.” Et pourtant, il reste fidèle à sa philosophie : humilité, intelligence, actes plutôt que paroles. C’est ce qu’il demande aux joueurs, à la direction, et à nous tous.

En conclusion : victoire, mais pas d’illusion

Le coach a résumé mieux que quiconque : “C’est une médecine, pas un remède miracle.” Les problèmes restent – défense friable, mercato inachevé, climat pesant – mais une vérité demeure : ce club vit dans le tumulte, et c’est souvent dans ces moments-là que l’OM écrit ses plus belles pages.

Alors, les amis, vous en pensez quoi ? La main tendue à Rabiot, générosité ou faiblesse ? La défense, priorité du mercato ou simple ajustement ? Et Aubameyang, peut-il être notre guide jusqu’au bout ? À vos claviers, la famille olympienne !