OM : Igor Paixão, premiers pas prometteurs sous le maillot olympien

Un baptême attendu

À peine la victoire (4–0) contre Lorient digérée, un nom revient dans les discussions des supporters : celui d’Igor Paixão. Recrue estivale et longtemps blessé, le Brésilien de 25 ans a enfin foulé la pelouse du Vélodrome pour ses grands débuts. « C’est comme si un nouveau championnat commençait », disait Roberto De Zerbi après la rencontre. Et pour Paixão, ce vendredi soir marquait bien le début de son histoire marseillaise.

Remplaçant au coup d’envoi, il est entré à la 61e minute à la place de Timothy Weah, avec un rôle clair : dynamiser l’aile gauche et apporter percussion et fraîcheur.

Trente minutes pour séduire

En une demi-heure, le natif de Macapá a montré pourquoi l’OM a misé sur lui. Toujours porté vers l’avant, il a tenté d’accélérer le jeu, multipliant appels et prises de balle. Deux duels remportés, un ballon récupéré, une interception, mais surtout une occasion nette à la 72e minute : sa tête à mi-hauteur, bien placée, a trouvé les gants d’Yvon Mvogo.

Quelques instants plus tard, il lançait un superbe mouvement collectif conclu par Greenwood, tout proche du doublé. Preuve qu’en si peu de temps, il a déjà trouvé une certaine complicité avec ses nouveaux partenaires. Seul bémol : un carton jaune évitable en fin de match pour simulation (87e). Mais rien qui ne ternisse réellement sa première.

Un style déjà identifié

Paixão, c’est un profil qui manquait à l’OM : petit gabarit (1m68), vif, capable de créer des différences balle au pied. Son entrée a confirmé qu’il pouvait amener du déséquilibre face aux blocs bas, ce talon d’Achille récurrent du club phocéen.

« Il nous a beaucoup manqué », avait glissé De Zerbi en conférence de presse au sujet de son ailier. Son retour tombe à pic, juste avant une semaine de tous les dangers. Car si Gomes, Pavard et Aguerd ont trouvé les filets ce vendredi, l’OM aura besoin de variété offensive pour exister face au Real Madrid et au PSG.

Une montée en puissance à suivre

Ce premier galop d’essai ne restera pas dans les annales, mais il donne déjà des motifs d’espoir. Paixão a encore besoin de rythme et de repères, mais il a laissé entrevoir son potentiel. Dans une équipe en reconstruction rapide, son apport pourrait devenir déterminant.

Et si le Brésilien choisissait le Bernabéu ou le Vélodrome contre Paris pour ouvrir son compteur ? Voilà un scénario qui ferait chavirer tout un peuple.