OM : le point crucial du prêt Pavard révélé par Fabrizio Romano

Benjamin Pavard, champion du monde 2018, arrive en prêt payant de l’Inter (2,5 M€) avec une option d’achat entre 15 et 16 M€. À 29 ans, il apporte une expérience énorme (Bayern, Inter, Ligue des Champions) et une polyvalence précieuse : axe central ou latéral droit. Sur le papier, c’est exactement le profil qui manquait pour solidifier une défense trop souvent chahutée.

Le deal Pavard : calculé et maîtrisé

Fabrizio Romano l’a confirmé : l’option d’achat n’est pas obligatoire. Un détail qui change tout. Si le mariage tourne court, l’OM s’en sort sans dommage. Si Pavard s’impose, l’affaire devient un coup magistral. Cette formule donne une rare flexibilité au club, souvent critiqué pour avoir subi l’effet inverse par le passé.

🚨🔵⚪️ The buy option clause for Benjamin Pavard at OM is not mandatory in any case and worth €16m. pic.twitter.com/sO5TJeIsI3

— Fabrizio Romano (@FabrizioRomano) September 2, 2025

L’arrière-plan : l’échec Ordóñez

Mais derrière cette réussite, il y a aussi un aveu : celui d’avoir raté Joel Ordóñez. Le défenseur équatorien de 21 ans était une cible prioritaire, mais Bruges a refusé de le lâcher. Selon plusieurs sources proches du dossier, la direction olympienne a même rassuré son entourage : l’OM reviendra à la charge dès janvier.

C’est donc aussi pour cela que Pavard arrive en prêt et non via un achat définitif : garder une marge de manœuvre financière et sportive pour l’hiver.

Sportivement, un pari double

Avec Pavard, l’OM sécurise immédiatement son axe. Mais entre CAN (Aguerd), blessures récurrentes (Pavard) et suspensions probables (Medina), il faudra encore gérer. L’hypothèse d’intégrer Ordóñez en janvier, jeune, prometteur et déjà ciblé par De Zerbi, reste donc une pièce manquante du puzzle.

Une stratégie à deux vitesses

En résumé, l’arrivée de Pavard n’efface pas l’échec Ordóñez, mais elle l’habille d’une solution élégante : un renfort d’élite tout de suite, et la promesse d’un pari sur l’avenir cet hiver. Pour nous, supporters, reste une question brûlante : Pavard sera-t-il le patron qu’on attend au Vélodrome, ou juste une transition avant l’arrivée du vrai pari de demain ?