OM – Roberto De Zerbi envoie un message avant le Real et le PSG

Un Vélodrome conquis, un coach rasséréné

Après un mois d’août « digne de plusieurs saisons », l’OM a enfin retrouvé le sourire en balayant Lorient (4-0). Le Vélodrome a vibré, les recrues ont brillé (Greenwood, Pavard, Gomes, Aguerd), et même Roberto De Zerbi est apparu plus détendu qu’à l’accoutumée. En conférence de presse, l’Italien a livré un discours lucide mais optimiste : « Le club a fait un grand mercato, l’équipe est forte, les joueurs sont très bons. Aujourd’hui, pour nous, c’était un peu comme si c’était le premier match de championnat, parce que beaucoup de nouveaux jouaient ensemble pour la première fois. »

Des recrues déjà patronnes

Le coach phocéen n’a pas caché sa satisfaction devant l’impact immédiat de ses recrues : « Quand on a des joueurs forts et intelligents comme Aguerd, Pavard, O’Riley, Vermeeren, ils comprennent vite et réduisent le temps d’adaptation. »

Satisfait mais vigilant, il a rappelé l’urgence : « Malheureusement, c’est déjà la 4e journée et nous avons perdu deux matchs. Le championnat avance, nous devons rattraper le temps perdu et être rapides et efficaces. »

Blessures et petits bémols

La soirée parfaite a tout de même connu quelques ombres. Amine Gouiri, victime d’un coup à l’épaule, est incertain pour le choc face au Real Madrid : « On va voir s’il pourra être prêt mardi », a expliqué De Zerbi. Plus rassurant, il a confirmé : « Aguerd ça va, et Pavard, ce n’étaient que des crampes. »

Une atmosphère retrouvée

S’il insiste sur la qualité du recrutement, De Zerbi insiste aussi sur l’état d’esprit : « L’atmosphère est différente entre les joueurs maintenant. Il y a beaucoup d’enthousiasme à porter le maillot de l’OM. On a retrouvé nos joueurs après la trêve et je vois de l’optimisme chez eux. »

Une manière de tourner la page d’un mois d’août marqué par la tension autour d’Adrien Rabiot et les résultats décevants.

Défense à 4, défense à 3 : la flexibilité selon De Zerbi

Interrogé sur son animation défensive, l’Italien a clarifié : « Nous défendions à quatre, mais à la construction nous basculions à trois. Medina a fait ce qu’il faisait déjà à Lens, et nous avons aussi Emerson pour ce rôle. »

Et sur la gestion de la concurrence ? « Si tu veux être ambitieux comme l’OM, il faut de la concurrence partout. C’est ma responsabilité de choisir à chaque fois le meilleur onze. »

Cap sur Madrid et Paris

Place maintenant à la semaine de tous les dangers : Real Madrid mardi au Bernabéu, PSG dimanche au Vélodrome. De Zerbi n’élude pas le défi :

« Nous irons à Madrid avec humilité, car le Real reste le Real et le Bernabéu est spécial. Mais aussi avec ambition : l’OM ne joue pas la Ligue des champions avec un maillot léger. Ce maillot a du poids, une histoire. »

Il a ajouté, comme un avertissement à ses joueurs : « Nous devons jouer ce match avec l’ambition de faire un résultat, parce que c’est ce que demande l’histoire du club, ce que demande la ville. Mais il ne faut jamais oublier d’où nous venons : l’année dernière, nous n’avions qu’un seul match européen, et nous sortions d’une 8e place en championnat. Ça doit rester dans nos têtes. »

Un message clair

Ce 4-0 contre Lorient, plus qu’une victoire, sonne comme un acte fondateur : cohésion retrouvée, vestiaire apaisé, recrues déjà décisives, et un coach qui regarde enfin devant lui. Reste à confirmer sur la plus grande scène européenne et face à l’ennemi national.