Un Classique, une révélation
À Marseille, chaque Classique écrit une page d’histoire. Et ce lundi soir, au Vélodrome incandescent, c’est Timothy Weah qui a marqué les esprits. L’ancien du PSG, passé par le LOSC et aujourd’hui prêté par la Juventus (avec obligation d’achat), a livré une prestation de patron. Titularisé piston droit dans le 3-4-3 de Roberto De Zerbi, l’international américain (45 sélections, 7 buts) a rendu une copie pleine d’énergie, de discipline et de personnalité.
Défenseur acharné, poison pour Mendes
Sur son couloir, face à Nuno Mendes, Timothy Weah a sorti le bleu de chauffe. Résultat :
- 6 duels gagnés sur 8
- 2 interceptions
- 2 ballons récupérés
- 80% de tacles réussis
Toujours dans le bon tempo, généreux dans l’effort, il a étouffé son vis-à-vis et soulagé ses coéquipiers, notamment Benjamin Pavard, averti très tôt. Son abattage défensif a été salué par tout le Vélodrome, transformant chaque intervention en rugissement du peuple marseillais.
Impliqué dans le but de la victoire
Weah n’a pas seulement défendu. C’est lui qui, en devançant son adversaire direct, a lancé l’action de l’ouverture du score. Une accélération, un ballon glissé pour Greenwood, et derrière, Nayef Aguerd qui crucifie Chevalier. Le symbole d’un joueur qui s’adapte, comprend le plan de jeu et sait peser des deux côtés du terrain.
Le vestiaire sous le choc
Ses coéquipiers n’ont pas tardé à réagir. Pierre-Emerick Aubameyang, impressionné, a salué sa polyvalence :
« Mardi, il joue ailier gauche à Madrid, et lundi il débute piston droit contre Paris. Quand on voit les efforts qu’il a faits, franchement, je lui tire mon chapeau. »
Même Medhi Benatia, directeur du football, a souligné sa performance en zone mixte :
« Mason Greenwood a été extraordinaire défensivement, pareil pour Timothy Weah. C’est une victoire d’équipe, avec des joueurs qui ont respecté le plan exact prévu par le coach. »
Humilité et ambition
Weah, lui, est resté simple et lucide après ce succès historique (le premier de l’OM face au PSG au Vélodrome en 14 ans) :
« On commence à montrer le vrai visage de Marseille. Je suis content, mais ce n’est qu’un match. Avec ce coach, on est toujours motivés. Je peux jouer à tous les postes, je me mets à disposition de l’équipe. »
Une déclaration qui résume l’état d’esprit du numéro 22 : travailleur, polyvalent, toujours tourné vers le collectif.
La montée en puissance
Après son but à Madrid, et sa prestation pleine contre Paris, Timothy Weah confirme qu’il est en train de franchir un cap. Capable d’occuper plusieurs postes, solide défensivement, généreux dans l’effort et utile offensivement, il est déjà l’une des belles surprises de ce début de saison marseillais.
Et si ce Classique, remporté 1-0 dans un Vélodrome en fusion, marquait un tournant dans la carrière phocéenne de Timothy Weah ? Le peuple marseillais, lui, est déjà conquis.
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