OM — Walid Acherchour décrypte : un mercato Benatia pour hausser le niveau technique

Walid Acherchour l’a rappelé : comparer l’OM au PSG, aux Anglais ou à certains cadors européens, c’est mission impossible. « Ces clubs ciblent exactement ce qu’il leur manque et sortent le chéquier », note-t-il. Marseille, lui, doit composer avec un budget plus serré. Mais cela ne signifie pas bricoler : simplement, l’OM n’a pas les poches aussi profondes.

La stratégie Benatia : viser plus haut techniquement

Pour l’analyste, Mehdi Benatia a imprimé une marque claire sur ce mercato : élever le niveau technique de l’équipe. « Dans tous les joueurs ciblés, ce sont des profils très propres techniquement. Benatia a essayé d’amener le mercato là-dessus », explique Acherchour.

Les noms cités — Angel Gomes, Arthur Vermeeren, Benjamin Pavard — illustrent cette volonté de privilégier des joueurs intelligents avec ballon, capables de fluidifier le jeu et de corriger les lacunes de la saison passée. Pas de “bling-bling”, mais des recrues cohérentes pour construire une équipe, pas une vitrine.

Différent des gros clubs, mais pas sans ambition

Bien sûr, l’OM ne peut pas appliquer la recette des clubs les plus riches. Mais cette méthode a ses vertus : chercher des profils abordables mais avec une vraie valeur ajoutée. Le risque ? Que certains cibles filent ailleurs, attirés par de plus gros salaires ou projets. Mais c’est le pari assumé par Benatia : mieux vaut investir sur des joueurs qui peuvent faire progresser collectivement, plutôt que sur des stars isolées.

Le cap à franchir : devenir fiable techniquement

Tout converge vers un objectif : gommer les irrégularités. Trop de pertes de balle évitables, un jeu parfois brouillon : si Marseille veut s’installer durablement en Ligue des champions, il doit devenir plus sûr techniquement. « Ce mercato doit permettre à l’OM de franchir ce cap », conclut Acherchour. Une étape essentielle pour transformer l’ambition en régularité.

À vous, supporters

Alors, ce mercato « Benatia » vous convainc-il ? A-t-on enfin posé les bases pour jouer les premiers rôles en Ligue 1 et peser en Ligue des champions ? Ou bien reste-t-on prisonniers de nos limites budgétaires ? À vous de trancher, balancez vos avis dans les commentaires : la passion olympienne, c’est aussi ça.