Real Madrid–OM : un exploit manqué, mais Marseille a existé

L’OM a mené, joué à onze contre dix et frôlé l’exploit au Bernabéu. Mais deux penalties de Mbappé ont puni les Phocéens. Une défaite amère (2-1), mais riche d’enseignements.

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Une entame étouffante, puis l’exploit de Weah

Dès le coup d’envoi, le Real a imposé un rythme infernal. Mbappé, Rodrygo et Mastantuono ont fait plier la défense olympienne, sauvée à plusieurs reprises par un Rulli héroïque. Mais contre toute attente, c’est l’OM qui a frappé en premier : Greenwood a intercepté haut avant de lancer Weah, qui a inscrit son premier but marseillais d’une frappe imparable (0-1, 23e).

Un réalisme froid qui a fait trembler le Bernabéu… avant que Kondogbia ne concède un penalty évitable sur Rodrygo. Mbappé a égalisé d’un tir puissant (1-1, 29e). L’OM, secoué, a tout de même osé ressortir avec Aubameyang et Weah dangereux en contre, prouvant que ce n’était pas une équipe venue pour subir.

L’OM en supériorité… puis puni

La deuxième période a confirmé le scénario d’un OM courageux mais sous pression. Rulli a continué son récital avec des arrêts décisifs. Puis tout a basculé : Dani Carvajal a craqué et a été expulsé pour un coup de tête sur Rulli (67e). À onze contre dix, Marseille avait une vraie opportunité.

De Zerbi a lancé ses recrues Vermeeren et Paixão, puis Gouiri et Murillo. Mais au lieu de profiter de l’avantage numérique, l’OM a hésité, entre pousser plus haut ou contenir. Ce flottement a coûté cher : sur une action de Vinicius, Medina a été sanctionné d’une main jugée sévère. Mbappé a transformé son deuxième penalty malgré une main de Rulli (2-1, 81e). Cruel.

La fin de match : regrets et fierté

Les dernières minutes ont vu l’OM pousser, avec Greenwood, Gouiri et Paixão menaçants, mais Courtois a tenu bon. Un dernier corner dans le temps additionnel a fait passer un frisson, mais le miracle n’est pas arrivé.

Au final, l’OM repart du Bernabéu avec une défaite rageante. Mais il y a des signaux clairs : Rulli impérial, Weah buteur et tranchant, Greenwood décisif. Plus encore, une identité : celle d’une équipe qui ose jouer, même face au Real.


Le onze marseillais

Rulli – Pavard (Egan-Riley), Balerdi (c), Medina, Palmieri (Murillo) – Kondogbia (Vermeeren), Højbjerg – Greenwood, O’Riley (Paixao), Weah (Gouiri) – Aubameyang

Notes marseillaises

  • Rulli (8,5) : Héros malheureux, record de 10 arrêts en première période, sauveur à répétition.
  • Weah (7) : Premier but olympien, appels incisifs, énergie précieuse.
  • Greenwood (6) : À l’origine du but, précieux dans la récupération et les transitions.
  • Balerdi (5,5) : En difficulté au départ, mieux ensuite, capitaine courage.
  • Aubameyang (4) : Trop imprécis, a manqué l’occasion de marquer un deuxième but crucial.

Le bilan

Cette défaite a un goût amer, mais elle raconte une équipe qui a joué sans complexe. De Zerbi a regretté le manque d’audace en supériorité numérique, mais cette prestation peut servir de tremplin avant le choc face au PSG au Vélodrome.

L’OM a perdu, mais il a gagné quelque chose de précieux : la conviction qu’il peut tenir tête aux plus grands.

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