
Arthur Vermeeren, le pari intelligent qui peut tout changer à l’OM
À 20 ans, Arthur Vermeeren débarque à l’OM. Talent pur, QI foot hors normes, envie de se relancer : et si ce diamant cabossé brillait enfin au Vélodrome ?
Une arrivée surprise aux allures de bonne pioche
Alors que le mercato s’achevait, l’OM a surpris tout le monde en annonçant l’arrivée d’Arthur Vermeeren. Un prêt payant (1,5 M€, bonus compris jusqu’à 3,75 M€) assorti d’une option d’achat de 20 M€. Pas de folie financière, mais une vraie opportunité sportive.
Car derrière le côté “pari”, il y a un constat simple : peu de joueurs de 20 ans peuvent afficher déjà un tel vécu — doublé avec l’Antwerp, Ligue des champions, passages à l’Atlético et Leipzig, sélections avec la Belgique.
Un diamant cabossé en quête de renaissance
Tout est allé très vite pour Vermeeren. Titulaire à 17 ans avec l’Antwerp, héros d’une campagne européenne, buteur contre le Barça et capitaine face à Porto… En Belgique, on voyait en lui un futur taulier des Diables Rouges.
Puis sont venues les turbulences. À l’Atlético, Simeone ne lui laisse pas sa chance. À Leipzig, il joue mais n’est pas indiscutable, avant d’être écarté par le nouveau coach. Forcément, confiance et rythme en ont pris un coup.
Mais c’est justement là que Marseille peut devenir le bon choix. Le Vélodrome est un volcan qui brûle parfois… mais qui peut aussi réchauffer et relancer des talents. Vermeeren n’arrive pas comme une star installée, mais comme un jeune joueur qui a tout à prouver. Et c’est souvent dans ce rôle-là que les Olympiens écrivent leurs plus belles histoires.
Le profil : un cerveau au service du collectif
Vermeeren n’est pas un bulldozer, ni un box-to-box spectaculaire. C’est un organisateur. Un joueur qui pense avant les autres.
- Anticipation : il coupe les lignes de passe, lit le jeu comme un livre ouvert.
- Relance : propre, rapide, souvent verticale quand l’ouverture existe.
- Pressing adverse : il garde son calme, s’en sort avec intelligence et simplicité.
- Vision : il fluidifie, accélère, donne du rythme.
Certes, il lui manque encore du muscle et du poids dans les duels. Mais son intelligence tactique et sa précision technique peuvent faire beaucoup de bien à l’OM. Et à 20 ans, il a tout le temps d’étoffer son jeu.
Pourquoi ça peut marcher à Marseille
Avec Roberto De Zerbi, le cadre est idéal. Le coach italien aime les milieux cérébraux, capables d’organiser et de lancer le jeu. Vermeeren a exactement ce profil. Placé dans un double pivot avec un joueur plus physique, il peut réguler et accélérer sans être exposé.
Financièrement, l’OM ne prend pas de risque. Sportivement, il récupère un international belge qui a déjà connu la Ligue des champions. Et dans un Vélodrome qui adore les joueurs généreux et intelligents, il a tout pour conquérir le public.
Le défi : oser s’imposer
Bien sûr, il faudra gérer la pression. Marseille n’est pas Leipzig ni Madrid : ici, tout se joue plus vite, plus fort, plus haut. Le public ne pardonne pas les débuts timides, mais il sait reconnaître l’envie et l’audace.
Vermeeren devra donc jouer avec confiance, ne pas se cacher, montrer son intelligence de jeu sans peur. Avec son bagage et sa maturité, il a toutes les cartes en main pour transformer ce prêt en vraie belle histoire.
Le pari d’un futur maestro ?
Arthur Vermeeren arrive cabossé par deux saisons difficiles, mais avec un potentiel intact. À 20 ans, il n’a pas perdu son talent, ni sa vision du jeu. À l’OM, il retrouve un cadre où tout est plus intense, mais aussi plus vibrant.
Et si c’était ça, la vraie bonne nouvelle : voir un jeune cerveau du foot belge renaître sous le maillot olympien, pour orchestrer le milieu et rallumer le Vélodrome ?
Supporters, à vous : coup de poker ou futur maestro ? Nous, on veut croire à la deuxième option.
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