OM 5-2 Paris FC : le show Aubameyang, la révélation Nadir — Marseille rugit, mais la défense inquiète

OM 5-2 Paris FC : Aubameyang impérial, Nadir change tout, Vaz conclut le show. Festival offensif au Vélodrome… mais derrière, ça tremble encore.

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Le Vélodrome a vibré comme on l’aime. L’OM a écrasé le Paris FC 5-2, porté par ses individualités, mais on ne va pas se mentir : la soirée a aussi montré nos failles. Entre l’ivresse des buts et les frissons défensifs, ce match résume parfaitement notre OM version De Zerbi.

Aubameyang, éternel patron

Quel match de Pierre-Emerick Aubameyang ! Un doublé, des déplacements intelligents, du charisme, et ce retourné acrobatique qui a fait lever tout le stade. À 36 ans, il joue comme un gamin affamé. Leader technique, leader moral : sans lui, ce match n’aurait pas la même gueule. Respect.

Greenwood et Nadir, deux étincelles

Greenwood continue son rôle de dynamiteur. Buteur sur penalty, il a apporté du mouvement et de la percussion, malgré un penalty manqué en fin de match. Quant à Bilal Nadir… quelle entrée ! Le gamin a changé le rythme, récupéré des ballons, pressé comme un fou, et offert un caviar pour le 3-2 d’Auba. Son apport a transformé le match. On se prend à rêver : et si c’était le vrai déclic de sa carrière ?

Vaz conclut le spectacle

On n’oublie pas Robinio Vaz, qui provoque un penalty en fin de match, voit Greenwood rater… mais se fait justice lui-même dans le temps additionnel avec un but splendide. Le Vélodrome exulte. Les jeunes osent, et ça fait plaisir.

Mais derrière… c’est toujours la panique

Soyons francs : défensivement, c’est toujours aussi fragile. Balerdi pris dans son dos, Garcia en retard, Egan-Riley pas serein… et un Rulli souvent abandonné. Paris FC, promu sans grande star, nous a planté deux buts et aurait pu en mettre plus. Contre des cadors de Ligue 1 ou d’Europe, ça ne pardonnera pas.

Un collectif encore en chantier

Oui, on a gagné, oui, on s’est régalés, mais on le sait : tout repose encore trop sur des exploits individuels. De Zerbi doit trouver des automatismes, surtout dans les transitions défensives. Ce n’est pas en encaissant deux buts par match qu’on ira loin. Le mercato n’est pas fini, et ce match rappelle cruellement nos besoins derrière.

Le Vélodrome veut vibrer, pas trembler

Cette victoire relance la machine et fait du bien au moral, mais elle ne règle pas tout. Offensivement, on a de quoi faire mal à n’importe qui. Défensivement, on reste vulnérables. Et c’est ça, notre paradoxe marseillais : capables de mettre 5 buts, mais aussi de s’exposer aux pires sueurs froides.

À vous, les supporters : qu’avez-vous pensé de Nadir ? Auba peut-il tenir ce rôle de guide toute la saison ? Et surtout, doit-on recruter derrière, ou faire confiance aux jeunes ? Venez débattre : c’est ensemble qu’on construit l’OM.

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