Un report déjà explosif
Dimanche soir, l’orage qui s’est abattu sur la région marseillaise a contraint la préfecture à annuler OM–PSG. La LFP, l’OM, le PSG et le diffuseur se sont donc retrouvés autour de la table pour trouver une nouvelle date. Le règlement est clair : dans ce genre de cas, le match doit se rejouer le lendemain quand c’est possible. Mais rapidement, un autre sujet a braqué les regards : l’horaire.
La proposition qui a choqué
Selon les révélations de l’After Foot, le PSG aurait suggéré de programmer le choc à… 15h ou 17h ce lundi. Une idée qui, pour Daniel Riolo, relève du mépris. Dans un flot de colère, le chroniqueur a dénoncé « un manque de respect total » envers les supporters marseillais et la valeur symbolique du Classique.
« Ce qu’a proposé le PSG, c’est une honte. Ça veut dire que tu te fous de la valeur de ce match, de savoir si les supporters pourront venir. 15h ou 17h un lundi, ce n’est pas un horaire de match. Le seul message envoyé, c’est : on s’en fout du Classique, l’important c’est le Ballon d’Or. »
La tension autour du Ballon d’Or
Car derrière la manœuvre parisienne, il y a la cérémonie du Ballon d’Or, prévue au même moment ce lundi soir. Pour Riolo et d’autres intervenants, la direction du PSG a voulu protéger la visibilité de son sacre annoncé, celui d’Ousmane Dembélé, plutôt que l’intérêt de la Ligue 1. « Le Ballon d’Or est devenu leur priorité économique et médiatique. Mais en France, pour la majorité des supporters, ce qui compte, c’est le terrain », a martelé le consultant.
Une fracture plus profonde
L’affaire révèle aussi une fracture plus large : entre un PSG obsédé par son image mondiale et une Ligue 1 qui peine à défendre ses propres symboles. Riolo n’a pas mâché ses mots : « En France aujourd’hui, c’est la voix du PSG qui prime. Les autres clubs n’ont pas de front commun. Que l’OM se tienne debout, ça peut enfin faire avancer le foot français. »
Le dernier mot
Au final, la Ligue a tranché : OM–PSG se jouera bien ce lundi soir à 20h, en parallèle de la cérémonie. Une soirée électrique en perspective, où terrain et paillettes s’entrechoqueront. Mais une chose est sûre : les mots de Daniel Riolo résonnent comme un avertissement. Au-delà de l’orage météo, c’est l’orage médiatique qui a rappelé que le Classique n’est pas une rencontre comme les autres – et qu’on ne bricole pas son horaire impunément.
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