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Une victoire ternie par une expulsion
Lundi soir, le Vélodrome vibrait enfin au rythme d’une victoire olympienne face au PSG, la première depuis 14 ans à domicile. Mais la fête a été légèrement entachée dans le temps additionnel : Roberto De Zerbi, fougueux et intransigeant comme à son habitude, a explosé de colère après une faute d’Achraf Hakimi sur Robinio Vaz devant le banc marseillais.
L’arbitre Jérôme Brisard lui a infligé un carton jaune, immédiatement suivi d’un rouge pour contestation jugée excessive. L’Italien a terminé le match en tribunes, laissant son staff gérer les dernières minutes d’un succès historique.
La décision de la commission
Réunie mercredi soir, la commission de discipline de la LFP n’a pas traîné pour rendre son verdict :
- Un match ferme de suspension
- Un match supplémentaire avec sursis
- Interdiction de banc de touche, de vestiaire d’arbitres et de toute fonction officielle durant la sanction.
Concrètement, De Zerbi ne sera pas sur le banc vendredi à la Meinau, pour le déplacement face à Strasbourg en ouverture de la 6e journée de Ligue 1.
Une sanction « logique », mais un climat délétère
Sur le plan réglementaire, rien de surprenant : un entraîneur expulsé pour protestation récolte quasi automatiquement un match ferme. Mais une fois de plus, l’impression domine que la LFP se régale à brandir son marteau contre l’OM, alors même que De Zerbi n’a pas dépassé les bornes de l’inacceptable.
Car rappelons-le : il s’agissait d’une contestation en toute fin de match, dans un contexte bouillant, sans menace physique ni débordement majeur. Beaucoup d’observateurs ont noté qu’un entraîneur parisien aurait peut-être bénéficié d’une indulgence différente…
L’impact sportif
Privé de son entraîneur principal vendredi à Strasbourg, l’OM devra compter sur le relais de son staff technique. De Zerbi, on le sait, ne reste jamais loin du terrain — et ses consignes trouveront leur chemin. Mais son absence physique pèsera forcément dans un duel important face à une équipe alsacienne bien placée au classement.
Un symbole de plus dans la bataille OM–LFP
Cette suspension s’ajoute à un climat déjà très tendu entre Marseille et la Ligue. Après l’épisode du report du Clasico, où l’OM a dû brandir le règlement pour obtenir justice, voilà un nouvel épisode qui illustre la méfiance et le bras de fer permanent.
L’OM ne plie pas. Ni sur le terrain face au PSG, ni dans les bureaux face à une Ligue trop souvent perçue comme favorable à son rival parisien.
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