
OM — Matt O’Riley, cerveau prêté par Brighton pour rallumer l’entrejeu
C’est officiel : Matt O’Riley débarque à l’OM en prêt sans option. 24 ans, vue panoramique, gros volume au pressing : un 8/10 pour huiler la machine de De Zerbi.
Un renfort bouclé dans le money-time
L’Olympique de Marseille a annoncé l’arrivée de Matt O’Riley (24 ans) en provenance de Brighton & Hove Albion. Le milieu offensif danois rejoint l’OM sous la forme d’un prêt d’une saison, sans option d’achat, pour densifier un entrejeu en quête de contrôle et de créativité. L’officialisation est tombée ce 2 septembre, au bout d’un mercato brûlant côté Vélodrome.
Dans les faits, l’opération est simple : O’Riley vient pour 2025–26, point final, Brighton gardant la main sur l’avenir du joueur. Plusieurs médias concordants l’ont confirmé dans la journée.
Profil du joueur — Un 8/10 cérébral, passe vers l’avant et pressing haut
Formé à Fulham, révélé au Celtic puis transféré à Brighton en 2024, O’Riley coche les cases du milieu moderne : vision de jeu, passes verticales, qualité sur coup de pied arrêté (pénaltys compris) et générosité au pressing. Utilisable en meneur (n°10), en relayeur (n°8) et même dans un double pivot, il apporte des angles de passe et de l’intelligence sans ballon — exactement le genre de profil qui fluidifie les circuits et ouvre des demi-espaces.
Ses limites ? Moins à l’aise en transition à très haute intensité, une finiton irrégulière par séries, et une tendance à se mettre la pression dans les contextes les plus volcaniques. Autrement dit : un joueur qui peut sublimer l’équipe quand l’OM tient le ballon, mais qu’il faudra mettre dans les bonnes conditions mentales… surtout à la maison. (Et ça, le Vél’, il le rappelle vite.)
Côté trajectoire récente en Premier League : une première saison freinée par une blessure puis une montée en puissance, 23 apparitions et 3 buts au total avant ce prêt marseillais.
Pourquoi c’est important pour l’OM — La pièce qui manquait au plan De Zerbi
Avec Roberto De Zerbi, l’OM veut tenir et orienter. O’Riley, c’est un joueur qui voit avant de recevoir et passe avant d’être pressé. Dans le jeu de position, il sait casser des lignes par la passe courte comme par le renversement, se placer entre les rideaux et offrir des solutions simples au porteur. Ajoutez sa propreté technique dans les petits espaces et son travail défensif à la perte : vous obtenez un profil-pivot pour sécuriser les sorties, accélérer les enchaînements et alimenter les couloirs.
Sportivement, le timing compte : l’OM sort d’un début de saison saccadé et a besoin de liant entre récupérateurs et attaquants. O’Riley peut immédiatement entrer dans la rotation comme titulaire potentiel, selon l’adversaire et la physionomie. Et dans une saison européenne, l’addition d’un cerveau de plus au milieu, ça compte double. (De Zerbi est en place jusqu’en 2027 : cohérence de projet sur le moyen terme.)
Entre enthousiasme et prudence
La nouvelle a fait tilt chez beaucoup de supporters : profil élégant, propre techniquement, cerveau collectif… le package séduit. Le fait que le prêt soit sans option laisse penser que Brighton croit encore fort en sa valeur — de quoi nourrir un débat marseillais tout trouvé : bonne pioche immédiate ou pari à court terme ? Les médias spécialisés confirment la formule du deal, ce qui renforce cette lecture mi-figue mi-raisin côté long terme.
Du côté « terrain », plusieurs suiveurs anglais rappellent ses points forts (passes vers l’avant, pénaltys, pressing) et ses zones d’ombre (transitions, régularité au tir, gestion émotionnelle). Le Vélodrome mettra ça à l’épreuve très vite — et c’est peut-être exactement ce qu’il lui faut : un cadre clair, des responsabilités nettes, une boussole nommée De Zerbi.
À toi de jouer, Matt
L’OM voulait du liant et des idées au cœur du jeu : O’Riley arrive pour ça. À court terme, c’est un renfort taillé pour le plan et pour apaiser les temps faibles par la passe. À moyen terme, l’absence d’option rappelle que le club devra capitaliser tout de suite : minutes, automatismes, résultats. À toi de jouer, Matt — fais chanter le Vél’. Et vous, vous le voyez où dans le onze de départ ? À vous la parole dans les commentaires.
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