OM : la prise de parole très attendue de Frank McCourt
Le proprio a parlé — enfin. À la veille d’OM–Paris FC, Frank McCourt signe un communiqué qui claque et affiche un soutien total à Longoria, Benatia et De Zerbi. Coup de poing sur la table ou simple calmant avant la tempête ? Le Vélodrome tranchera demain.
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Sa parole est rare, et on la guette quand la maison tangue. À 24 heures d’un Vélodrome qui doit redevenir notre repaire, Frank McCourt a dégainé un message limpide : « J’exprime mon soutien et mon entière confiance envers Pablo Longoria, Medhi Benatia et Roberto De Zerbi dans leur mission au service du club. »
Le timing n’a rien d’innocent. Une semaine de remous, un vestiaire qui a chauffé, des débats qui s’enflamment — et le boss choisit d’adosser publiquement son trio de pilotage. Derrière, il enfonce le clou sur la ligne à suivre : « La gestion (du club) repose sur des valeurs fondamentales : humilité, discipline, respect de l’autre, des hiérarchies et de l’institution, autant de principes qui ont permis au club d’atteindre ses objectifs au cours de l’année passée » — sans citer l’altercation, mais en fixant le cadre.
Enfin, il met tout le monde face au terrain — là où se jouent nos joies et nos colères : « À l’aube d’une saison majeure, française et européenne, chacun doit se mettre au seul service de l’Olympique de Marseille et faire ce qu’il faut pour gagner sur le terrain. » Message reçu : le club au-dessus de tout, et basta.
Dans les travées, McCourt est annoncé présent pour OM–Paris FC. Un détail ? Pas vraiment. Voir le propriétaire en tribune, c’est souvent un marqueur : on assume, on s’expose, on demande des comptes — et on en rend. À l’heure où le souffle du stade peut tout renverser, ce signal compte.
Alors, signal fort ou panique maquillée ? Soyons francs : on a connu des communiqués tièdes. Celui-là pose un cadre et nomme des hommes. Ça ne lave pas les frustrations, ça ne gomme pas les interrogations, mais ça trace une ligne : soutien aux décideurs, rappel des valeurs, exigence de résultat. Le reste, c’est pour demain, sur la pelouse, devant nous tous.
Qu’on aime ou pas, on sait ce qu’on veut : du jeu, des tripes, et trois points. Le discours est posé, les projecteurs sont prêts, la clameur aussi. À nous de faire du Vélodrome une chaudière. Allez l’OM.
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